Cheveu – 1000 (Born Bad Records)

Avec treize titres clinquants et bordéliques, à l’image du visuel de l’album, le trio parisien d’adoption arrive à innover dans un registre qui reste inclassable, post punk lo-fi entre Ramones et Suicide. Un disque qui s’ouvre sur le tubesque Quattro Stagioni au rythme des riffs efficaces et d’une voix tantôt saccadée tantôt pénétrante, presque hypnotique. Un son industriel, électro symphonique, quasi surréaliste, où se mêlent des arrangements subtils et originaux. A l’instar de ces cordes enregistrées à Tel Aviv, qui se font stridentes sur No Birds, pour escorter claviers et guitare rock’n roll.

M-MS