Jazz : 6e édition.
Le festival Jazz sous les étoiles est né en 2018 sous l’impulsion d’un groupe d’amis curieux et passionnés de jazz, avec à leur tête, Josette et Henri Bonifay, à l’enthousiasme débordant.
Avec une envie commune et le soutien de la mairie de Bouc Bel Air, celle de partager leur amour pour cette musique riche et diversifiée aux influences multiples et de faire de Bouc-Bel-Air une terre de jazz.
Pari réussi, des lieux d’exception accueillent chaque année des artistes reconnus et des talents en devenir pour des soirées placées sous le signe de la fête. En 2023, 4000 personnes étaient au rendez-vous pour écouter Eliane Elias, concert unique en France ou Emmet Cohen All Star, fer de lance de la nouvelle génération jazz new-yorkaise.
Les Jardins d’Albertas, le château de Bouc Bel Air et le Hot Brass vibreront encore cette année aux sons du jazz et d’une programmation qui vaenthousiasmer les spectateurs de plus en plus nombreux.
Article paru le mercredi 12 juin 2024 dans Ventilo n° 498
Jazz sous les étoiles
L’équipe de Jazz sous les étoiles convie les publics en son fief des Jardins d’Albertas à Bouc-Bel-Air pour une programmation qui devrait ravir les aficionados·as d’un jazz populaire où le swing règne en maître. Swing manouche avec le trio de Thomas Dutronc, ou quand la chanson française croise le fer avec une musique héritée du premier peuple européen — les Rroms. Swing d’exigence avec la saxophoniste Candy Dulfer, l’une des boss du Jazz at Lincoln Center de Wynton Marsalis. Swing à danser avec le groupe du Caveau de la Huchette, antre du « jazz trad » (la tradition en jazz, c’est comme le cochon après tout : tout y est bon… à condition d’entendre le mot « créole » dans son acception métisse) conduit par le trompettiste Ronald Baker. China Moses, digne fille de Dee Dee Bridgewater par son côté « bête de scène », sera de la partie également — rappelons qu’elle signa une tribune en soutien aux Gilets Jaunes en 2019 : entonnera-t-elle l’hymne de ces derniers ou se contentera-t-elle d’un « Aou Aou » ? Voilà qui défriserait plus d’un·e habitant·e de cette commune sous l’emprise du « bloc bourgeois ». Le festival rayonne aux alentours avec un off concocté, entre autres, par le boss du Hot Brass Jean-Paul Artero, où l’on retrouvera notamment Angie Wells, réincarnation californienne de celle que l’on surnommait « La Divine », Sarah Vaughan.
LD
> Du 1er au 6/07 à Bouc-Bel-Air