Pour Michel Kelemenis, parmi les lueurs de la traversée des deux années écoulées se trouvent les moments en compagnie des danseurs et des danseuses. En leur présence, un désir est né de la redécouverte du Magnificat de Jean-Sébastien Bach, œuvre initiale dans la culture musicale du chorégraphe, convoquant instantanément un souffle de joie intense. La collusion de ces deux temps de bonheur forme aussitôt l’intuition d’une audace : chorégraphier l’oeuvre musicale monumentale dans un grand geste choral.
“Un (de mes jeunes) printemps, écoutant Bach, les fenêtres s’ouvrent sur
l’extérieur invitant l’air encore frais et le chant des oiseaux à entrer ; plus que le
sentiment d’un beau jour, celui d’une belle vie à son début… ”
Le besoin de clarté connaît une intensité particulière dans les temps d’incertitude. Aussi, aujourd’hui, l’oeuvre de l’illumination résonne avec l’envie d’un geste libre et allégé de propos, reconnaissant aux interprètes de la danse leur statut d’instruments d’exception.
Hommage aux danseurs et aux danseuses, donc, MAGNIFIQUES regroupe 10 artistes, dont le compositeur Angelos Liaros Copola, pour inventer, dans le plaisir vécu et projeté d’une forme chorale, un hymne à la jeunesse, à cette force qui s’empare du présent à bras-le-corps et filtre le monde vers un autre lendemain, à l’énergie non comptée du sentiment d’immortalité.
Les méandres du dédale intime de nos souvenirs forment une toile complexe, tissée avec les fils délicats du passé. Chaque fragment évoque une parcelle de vie, un instant capturé dans l’éternité mouvante du temps. Ces souvenirs, semblables à des éclats de miroir dispersés, reflètent les multiples facettes de notre existence.
Ce spectacle nous plonge dans le dédale intime des souvenirs d’une vieille dame. Chaque tableau nous dévoile des fragments de son passé et révèle des moments marquants de bonheur éclatant, mais aussi des épreuves diverses qui ont sculpté les fondations de son être.
Avec pour fil conducteur la voix d’une vieille dame, la chorégraphie se déploie tel un voyage à travers le temps. Le « Dédale » intime de ses souvenirs est peuplé de rires cristallins, de larmes salées et d’odeurs envoûtantes, tous ancrés dans le sol fertile de sa mémoire.
Inspiré par la fragilité et la beauté éphémère des moments qui s’évanouissent, le spectacle explore la danse comme un moyen de convoquer les souvenirs, de les faire revivre sous une lumière nouvelle.
Certains souvenirs se dessinent avec une clarté éblouissante, préservant les émotions vives et les détails précis comme des joyaux intemporels. D’autres, en revanche, s’effacent peu à peu, comme des empreintes sur le sable emportées par le ressac de l’oubli.
Dans ce labyrinthe de réminiscences, les souvenirs interagissent, se connectent, créant des ponts entre le passé et le présent. Chaque souvenir, qu’il soit doux ou amer, est un maillon indispensable de cette chaîne ininterrompue qui compose notre identité en perpétuelle évolution.
Ce spectacle se veut délibérément ludique, pédagogique et interactif. Mozart lui-même était friand de jeux et d’aventures. Ce spectacle a donc également pour but de ne pas trahir la personnalité imprévisible et virevoltante de Mozart.
À mesure que se déroulera la pièce, le public sera invité à interagir à l’aide d’un système de couleurs représentant les instruments de musique et les interprètes sur le plateau et petit à petit, le spectacle se construira sous les yeux du public selon les choix fait par les enfants
Dans cette création familiale et ultra vitaminée, Hervé Koubi interroge à nouveau ses origines et son histoire profonde. Pour cela il s’est associé à Fayçal Hamlat, rencontré il y a plus de 10 ans en Algérie et compagnon d’Art depuis, pour travailler ensemble à quatre mains sur leurs ressemblances, leurs différences mais surtout sur ce qui les unit profondément, une passion pour la danse qu’elle soit contemporaine, urbaine en tous cas toujours métissée.
Construit sur la base d'un texte de Chantal Thomas, autour d'une partie de foot improbable. Terrain de jeu et de danse, Boys don't cry sert de prétexte à une réflexion à la fois nostalgique, drôle et tendre sur ce que c'est que de danser quand on est un garçon, tout en dessinant en creux la question d’aimer et de jouer au foot quand on est une femme, qui plus est quand on vient d’Afrique du Nord.
Pour ce projet, le chorégraphe franco-algérien offre à sept jeunes danseurs autodidactes l’occasion de montrer, entre hip-hop, danse de rue et danse contemporaine, leur virtuosité.
Sur le plateau ils nous emportent dans leur énergie débridée, à la fois puissants et délicats, déconstruisant les clichés de la masculinité. Avec Boys don’t cry, Hervé Koubi et Fayçal Hamlat imaginent une pièce qui tord le cou à une certaine théorie du genre où la couture serait réservée aux filles et où pour être un garçon il faudrait forcément jouer au foot ou aimer se battre.
Une ode ludique à la danse, à la famille et à la liberté.
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