A seulement vingt ans - dont dix en tant que musicienne - la bassiste polonaise Kinga Glyk cumule déjà des millions de vues sur YouTube, des centaines de concerts à travers le monde et des titres aussi flatteurs que “Meilleur Espoir Jazz” (par le magazine Jazz Top) ou “Relève à l’ahurissant potentiel” (Libération). En mêlant des compositions captivantes de finesse et des reprises de grands standards (Bob Dylan, Eric Clapton, Jaco Pastorius…), Kinga et son quartet se sont bâtis une solide réputation de bêtes de scène… Bien méritée !
Cargo de Nuit Le samedi 25 janvier 2020 à 20h30 20/22 € http://www.cargodenuit.com/
7 Avenue Sadi Carnot 13200 Arles 04 90 49 55 99
Article paru le mercredi 22 janvier 2020 dans Ventilo n° 440
Kinga Glyk
Arlez donc faire un tour au Cargo, qui soigne sa rentrée musicale. Toute la virtuosité de la basse en une Glyk, avec la (très) jeune musicienne polonaise Kinga, qui n’a pas de royal que le prénom. Elle prend les rê(i)nes de sa quatre cordes avec un professionnalisme qui n’a rien à envier aux vétérans. Slaps, frappes, glissandos avisés, toute la maîtrise y est, le sourire en prime. Le talent précoce et boudé par un père batteur et vibraphoniste s’essaye à l’expérience du groupe familial Glyk P.I.K. trio dès ses douze ans, dans une discipline injustement réputée masculine. Pour parfaire le tableau, les érudits entourant l’amazone tabassante font de la toile un chef d’œuvre multiethnique. L’Anglais Tim Garland au sax et à la clarinette, le New-Yorkais Gregory Hutchinson à la batterie et le pianiste israélien Nitai Herschkovits, voilà un choix de partenaires musicaux pointu et renseigné. Ensemble, ils officient dans les tonalités jazz blues des reprises intelligentes et des compositions puissantes.