Pili Pili #2 : Guts + Mobylette Sound System

Dj sets hip-hop, tropical grooves, african funk / grooves du Brésil, des Caraïbes, d'Amérique du Sud, d'Afrique

Après une première soirée avec Voilaa Sound System et Secousse sur la sono de Massilia Hi-Fi, Musical Riot attaque cette nouvelle saison avec une Pili Pili qui risque de rester gravée dans les mémoires.
En effet, ce n’est autre que le Dj Producteur et Musicien Guts, artiste aux multiples casquettes, qui viendra enflammer la danse sur la sono du Massilia Hi-Fi !

À ses côtés, un collectif de marseillais aux rythmes et grooves épicés : Mobylette Sound System. Ce n’est cependant pas le moteur d’une mobylette qui ronronnera mais bien le sound system de Massilia Hi-Fi qui sonorisera la soirée. Les soirées Pili Pili c’est l’alliance des musiques tropicales et ensoleillées en provenance des Caraïbes, d’Amérique Latine, d’Afrique, de l’océan Indien et du Moyen-Orient et de la culture Sound System. Un goût de Dub Station en version épicée. La star de la soirée c’est la musique ! Et quoi de mieux qu’un format sound system pour une immersion totale.

 

MASSILIA HI-FI et la culture SOUND SYSTEM


Figure incontournable de la scène sound system reggae dub dans la région, Massilia Hi-Fi travaille depuis 10 ans sur son système de sonorisation, et viendra avec ses enceintes pour vous faire ressentir la musique différemment, pleinement ! Faisant vibrer la basse, ressortir les rythmiques et la douceur des voix, le sound system est une expérience physique et sensorielle. Dans une ambiance feutrée, les artistes installés au même niveau que le public, mettent en avant la musique par des jeux d’effets et de mixs lives.

Il n’y a pas de playlist programmée à l’avance, chaque show est unique !
Mais au fait c’est quoi la culture Sound System ?

La culture Sound System est apparue en Jamaïque dans les ghettos de Kingston à la fin des années 1940. La population pauvre qui y vivait n’avait pas accès aux salles de spectacles et aux clubs ; elle diffusait donc du son dans la rue à l’aide de systèmes de sonorisation artisanaux. Les DJs chargeaient ainsi générateur, platine vinyles et haut-parleurs sur un camion afin de diffuser leur musique au plus grand nombre.

C’est ce qui a donné naissance au mouvement Sound System dans les années 1950.
Facebook : https://www.facebook.com/Massilia-Hi-Fi-103951714216/
Instagram : https://www.instagram.com/massiliahifi/
Soundcloud : https://soundcloud.com/massilia-hi-fi
Bandcamp : https://massiliahi-fi.bandcamp.com/

 

GUTS

Ancien beatmaker d’Alliance Ethnik, il est issu du hip-hop mais explore rapidement les horizons musicaux à la recherche des pépites musicales aux origines variées qui ponctuent ses DJ sets : Hip-Hop / Tropical Grooves / African Funk, ses sets sont une invitation à vibrer, découvrir et danser. Sans artifices, Guts renoue avec l’essence du DJing car « seule la musique est importante, le DJ n’est là que pour la faire briller ». Et sur un sound-system où la musique est au cœur de la soirée, Guts saura la faire briller.

 

MOBYLETTE SOUND SYSTEM

Le collectif caliente de DJ’s marseillais Mobylette Sound System fait souffler son mistral tropical avec des grooves venus du Brésil, des Caraïbes, d’Amérique du Sud, d’Afrique et de tous les endroits chauds de la planète…

Le 6mic
Le samedi 17 septembre 2022 à 21h30
17 €
https://www.musicalriot.org/
160 rue Pascal Duverger
13090 Aix-en-Provence
07 50 59 36 14

Article paru le mercredi 14 septembre 2022 dans Ventilo n° 468

L’entretien | Guillaume Giraud (le 6Mic)

Troisième mais première rentrée dans des conditions sereines pour le 6Mic, où projections et logiques de programmation dépassent enfin le stade du fantasme. Dans ce sens, le rocher aixois semble gonflé d’une énergie nouvelle, et de désirs d’identification clairs. Scène locale, rock indé, têtes d’affiche et prouesses technologiques… Nous avons fait le point sur les nouvelles Vibrations de l’équipe avec Guillaume Giraud, directeur de la communication.

    Quel bilan tirez-vous de la saison passée, qui a de nouveau subi des restrictions pénalisantes pour le milieu culturel ? L’an dernier a de nouveau été une année de désillusion. On en garde un bilan amer : la grosse interruption qui a eu lieu de décembre à février a fait beaucoup de mal ! À la fois au niveau de notre organisation car beaucoup d’annulations et de reports, et de manière assez générale par rapport à la dynamique qu’on aurait souhaité réenclencher assez rapidement au niveau de la fréquentation et des publics : il faut l’avouer, même sur cette deuxième partie de saison (de mars à juin), même si les têtes d’affiche ont bien résisté, ça nous a vraiment ralentis dans notre projet de développer un public sur des esthétiques de niche ou sur des propositions qui nous étaient chères, telles que la scène locale ou l’électro, esthétiques où nous n’étions pas repérés mais où justement nous souhaitions être identifiés. La deuxième partie d’année a donc été rendue heureuse par quelques vraies belles dates et quelques bonnes surprises, comme le cycle rap absolument fantastique avec coup sur coup Disiz, Ichon, Jazzy Bazz et Hatik. Ça a été un vrai bol d’air au niveau de la fréquentation d’avoir quelques dates comme ça !   À propos de scène locale, vous aviez déjà l’an dernier des soirées La Locale plutôt branchées rock. Est-ce que c’est quelque chose que vous désirez poursuivre ? C’est vrai qu’au départ, on avait un vivier important de groupes plutôt rock et psyché qui se manifestaient, reflet de la scène émergente locale. Les Locales étaient donc plutôt marquées de cette esthétique. À ce niveau-là, on cherche à se diversifier un petit peu : on va donc faire appel à des opérateurs extérieurs. Au printemps dernier, nous avions déjà organisé un « before » du festival Guinguette Sonore, en laissant carte blanche à l’organisation. De la même manière, on fait appel le 22 septembre au disquaire marseillais Lollipop Music et à son label en faisant une soirée autour de la compilation indé Nuits Blanches qu’ils viennent de sortir. On recevra aussi l’association Rising Dead Boys en octobre, implantée à la Fare-les-Oliviers à côté d’Aix, qui organise le festival RDB Fest à la fin du mois. Au mois de novembre, ce sera une locale un peu plus jazz avec le Cool Train Studio, en format un peu « cabaret », dans le hall.   Vous souhaitez également développer les expériences « immersives », qu’entendez-vous par là ? Dans notre feuille de route au lancement du 6Mic, on avait déjà très envie de développer nos activités autour des innovations technologiques. On voulait être à la pointe sur l’acoustique, et défendre ce qui pourrait devenir le modèle de sonorisation dans dix ou vingt ans, plutôt que d’attendre que les choses se démocratisent. L’année dernière, on avait fait une soirée immersive 360° au mois de novembre, avec une installation sur écran avec un son partiellement spatialisé. C’était la première phase de notre projet puisque les enceintes n’étaient pas encore en 360. On souhaite proposer au moins une fois par an une présentation de l’évolution de ce projet pour que le grand public puisse tester ce qui sera l’expérience de demain ; cette année, ce sera à nouveau en novembre. On a également la chance de travailler depuis la naissance de la salle avec l’entreprise L-Acoustics qui sonorise beaucoup de salles de concerts et de festivals en France ; ils font partie des leaders mondiaux de diffusion sonore. Jusqu’à maintenant, il fallait être directeur technique ou affilié pour avoir accès à ce genre de démonstration. Pour la première fois, en lien avec l’entreprise de formation technique Ubitech, nous organisons le premier showcase hors Paris de L-Acoustics, dans notre salle club, à l’occasion du lancement de saison (le 10 septembre dernier, ndlr). Cette technologie, L-Isa est une technologie immersive avec des enceintes disposées à 360 dans la salle, avec tout un système de diffusion qui permet de traiter le son de manière différenciée. Pour vulgariser, ce serait un peu l’équivalent du « Dolby Surround » au cinéma, mais appliqué à la musique. Hier, j’écoutais les balances, et le dos tourné, on peut savoir si la chanteuse est en fond de scène, ou plutôt à droite ou à gauche, grâce à l’impression du son différencié. On est contents de participer à cette brique technologique qui a de l’avenir !   Le 6Mic semble être porté par une nouvelle énergie, avec plein de nouvelles propositions pour la saison à venir ! Oui ! La grosse nouveauté, qui met le sourire aux lèvres de toute l’équipe, c’est le lancement de notre carte Vibrations : c’est un système d’abonnement classique, nous n’avons rien inventé, mais c’est la marque pour nous d’une installation dans le paysage, avec un public qui vient et qui revient, surtout. Ce n’est donc pas le volet purement marketing qui nous intéresse, mais plus le marqueur d’un public fidèle. On avait eu quelques demandes l’an passé, et on l’avait imaginé, mais on l’a longtemps repoussé à cause du Covid. À la rentrée, on s’est enfin dit que c’était le bon moment ; acheter un abonnement, c’est se projeter dans une salle et dans une programmation. L’autre volet qu’on a voulu mettre dans cette carte, c’était de refléter toute la direction artistique de notre projet, par exemple, au-delà des réductions, les abonnés seront invités sur les soirées scène locale, qu’on défend, et parce qu’on veut que les groupes soient vus par la « famille » du 6Mic, sensible aux musiques actuelles. C’est du concret !   Au niveau de la programmation, entre reports et têtes d’affiche, le premier trimestre compte Franz Ferdinand, Popa Chubby, Ibrahim Maalouf ou encore les Svinkels. Peux-tu nous parler des têtes d’affiche et de vos coups de cœur ? Franz Ferdinand avait été programmé en février dernier, on l’avait déjà anticipé et attendu avec impatience, on sait donc que ça va être un moment fort, le concert est quasi complet et on est ravis de les recevoir. Sur les Svinkels, on a déjà subi deux reports ! Au niveau des coups de cœur, on a aussi envie de défendre des choses nouvelles. Premièrement, c’est l’ouverture de notre club indé, avec une première date en décembre. Un rendez-vous réservé au rock indé, avec l’accueil de Th Da Freak et d’Avee Mana en première partie, pour le local. On tient aussi à s’inscrire dans le paysage musical national, et on refait en décembre une date d’anniversaire du label Born Bad Records, comme l’an passé, avec Zombie Zombie et Cyril Cyril, pour prolonger le plaisir.  

Propos recueillis par Lucie Ponthieux Bertram

   

Le 6Mic : 160 Rue Pascal Duverger, Aix-en-Provence.

Rens. : www.6mic-aix.fr

Retrouvez les prochaines dates du 6Mic ici

  Pleasures sera en concert le 22 septembre à l’occasion de la soirée Nuits Blanches en partenariat avec Lollipop Music Store