Acid Arab
Abordant les questions de paix et de guerres dans le monde méditerranéen, la nouvelle édition des Rencontres d’Averroès choisit lors de son unique soirée concert le groupe Acid Arab pour faire la bande-son de ce sujet brûlant d’actualité, de gravité, de préoccupation. Au-delà de tables rondes thématiques et de lecture musicales, c’est dans un esprit cathartique que les cultures se mêleront, que les enceintes vibreront, aux rythmes
électrorientaux à l’origine du succès indémodable du groupe. Véritables précurseurs dans les alliances rythmiques et stylistiques, les membres fondateurs du groupe — les Parisiens Guido Minisky et Hervé Carvalho — proposent un set à quatre mains lors du festival Pop in Djerba, en 2012. La machine est lancée, de manière plutôt informelle, plutôt semblable à un collectif, qu’intègrent très rapidement Pierrot Casanova, Nicolas Borne, puis par le claviériste Kenzi Bourras. Signés sur le
labelge Crammed Discs, leurs deux premiers albums,
Musique de France et
Jdid, qui superposent rythmiques traditionnelles orientales à celles de l’acid house. Y intégrant aussi des composantes du raï moderne ou du chaâbi, le groupe a collaboré avec Sofiane Saidi ou Omar Souleyman. Le concert sera l’occasion de découvrir leur dernier album,
Thaláta, en quasi exclusivité.
LPB
> Le 17/11 à l’Espace Julien (6e)