Slim Paul + Blue Kickers

Comme un clin d’oeil à sa silhouette, Slim Paul porte son nom en hommage aux bluesmen des années 30. Tout jeune, l’histoire et la culture américaine le fascine, surtout lorsque celle-ci vient d’Afrique. Il s’inspire des grands comme d’illustres inconnus et sa guitare devient son complément d’âme.

En 2017, après avoir annoncé son désir d’arrêter Scarecrow, groupe blues hip hop avec lequel il a fait plus de 500 concerts dans 15 pays, il part seul à New York, guitare sous le bras, pour se poser et prendre le temps de découvrir le monde musical de la grosse pomme. Il y écrit son troisième EP, No Yet Man, résolument blues et trouve la trame de son premier album, DEAD ALREADY, sorti au Printemps 2018. Good For You son dernier album paru cette année s’éloigne des textes empreints de noirceur du précédent LP et livre un message plein d’espoir et d’amour. 
Good For You son dernier album paru cette année s’éloigne des textes empreints de noirceur du précédent LP et livre un message plein d’espoir et d’amour. 

BLUES KICKERS

Dans le jargon des musiciens, on entend toujours dans les jams « on se tape un blues les gars » traduction pour les néophytes « et si on jouait un blues » Dans la langue originelle du blues, c’est à dire le slang américain, taper un blues se dit « kicking the blues ». Je vous laisse deviner ce que veut dont dire « the blues kickers ». Le jump blues est apparu au milieu des années 30 et s’est développé après-guerre. C’est un mélange de blues, de jazz, de swing, de boogie où les cuivres ont un rôle essentiel surfant sur des rythmes sautillants (d’où le nom jump). Ce style de blues influencera inexorablement le rock’n’roll des années 50 et le rythm & blues des 60’s. The Blues Kickers c’est ça. Un quintet de source vintage avec un son « modernisé » et une guitare bien bluesy, le fondateur du groupe oblige !