Ventilo n° 499 dernier numéro

du 5 juillet été 2024

EDITO

Et voilà, il est arrivé, le der des ders, ce numéro — le 499e, tout un symbole — dont on a retardé l’arrivée pendant vingt-trois ans d’une tumultueuse mais si enrichissante histoire. Vingt-trois ans, c’est la moitié d’une vie, et l’équivalent de toute une vie professionnelle, pour celles et ceux d’entre nous qui étaient là au début. À travers les années, les saisons et les nombreuses crises qui les ont émaillées, on l’a imprimé de nombreuses fois dans nos têtes, ce dernier numéro, imaginant d’épiques revanches les jours de colère ou d’épuisement. Mais, à l’approche de la fin, seuls les bons souvenirs restent — ChatGPT nous indique qu’il s’agit là du biais de positivité, également appelé principe de Pollyanna ou encore Pollyannaisme. À commencer par toutes ces personnes qu’on a eu la chance de rencontrer et qu’on ne remerciera jamais assez : les pigistes, stagiaires et volontaires en service civique qui nous ont prêté leurs plumes pour façonner le journal et/ou leurs bras pour