Derrière le miroir

Notre collaborateur Olivier Puech, artiste et critique protéiforme et inspiré, se prête au jeu de l’invitation lancée par l’équipe du Videodrome 2, et propose une carte blanche propre à (ré)interroger notre rapport à l’autre, au monde, au cinéma.

L’équipe du Videodrome 2, dont la programmation fourmillante offre depuis son ouverture une multiplication des regards sur le(s) cinéma(s), s’appuyant sur de nombreux partenariats, offre début février une belle carte blanche à Olivier Puech, bien connu des lecteurs fidèles de ce journal. Intitulée « La maison, le monde, communautés im-probables », cette sélection intelligente trouve, comme fil d’Ariane, le chemin d’un permanent aller-retour entre les liens (re)créés par l’intime partage d’individus au sein d’une cellule restreinte, et le regard porté vers l’ailleurs, le macro, comme expérience du monde. Lors de la projection de cinq films transversaux — Le Trésor de la Sierra Madre de John Huston, Le Chant du départ de Pascal Augier, Euréka de Shinji Aoyama, Bug de William Friedkin et Kashima Paradise de Yann Le Masson et Benie Deswarte —, Olivier Puech s’attachera à développer un regard croisé sur ces opus, via le prisme d’un postulat oscillant entre destruction et reconstruction, utopie ou nihilisme. Mettant ainsi en valeur ce qui fait le corps de ce double mouvement : la traversée. Celle qui reste propre au cinéma même, quelque part entre réel et imaginaire.

Emmanuel Vigne

Carte blanche à Olivier Puech – cycle « La maison, le monde – Communautés im-probables » : du 2 au 7/02 au Vidéodrome 2 (49 cours Julien, 6^e).
Rens. : 04 91 42 75 41 / www.videodrome2.fr

Le programme complet de la carte blanche à Olivier Puech ici