A force de la ramener à longueur d’éditos râleurs et enflammés, on en avait presque oublié qu’il existe encore, malgré tout, des raisons d’être contents de vivre au XXIe siècle. La semaine dernière par exemple, notre petit laïus se transformait en pamphlet contre la nouvelle loi sur le téléchargement, mettant de côté l’objet même de la controverse… (lire la suite)

Avec ce French Cuisine, succulent nouvel album downtempo évoquant les plaisirs culinaires, on pourrait, à tort, assimiler Alif Tree à un rescapé de la vague lounge. La musique qu’il produit, savoureuse, ne s’apparente pourtant pas à cette simple mode (plutôt que réel courant artistique) qui sévit dans quelques restaurants branchés au début des années 00… (lire la suite)

Il est des parcours qui forcent le respect : retour sur celui, tumultueux, du créateur allemand Peter Mertes, qui ouvre ce week-end une boutique à Marseille… (lire la suite)

Dans les vidéos de Peter Bogers, qui scrute les codes de comportement dans l’espace public à travers une caméra intimiste, le voyeur et l’objet du regard échangent leurs positions. Invité à la galerie District par Vidéochroniques, il développe une réflexion autour du regard sur l’autre dans un contexte supposé de « guerre des civilisations »… (lire la suite)

Nous vous le disions dernièrement, il est des films comme des vins : leur maturation est une variante non négligeable de l’œuvre. On avait laissé ce film-charnière de Téchiné au fond de la boue… (lire la suite)

Le film décortique parfaitement la montée et la chute d’Enron, gros scandale financier où la morale fut loin d’être sauve, puisque les poches de financiers véreux se remplirent au détriment de celles de milliers de personnes… (lire la suite)

Il est amusant de constater que l’Inde marqua les esprits de quelques grands réalisateurs européens, et fut le sujet d’œuvres iconoclastes au sein de carrières illustres. On pense entre autres à l’India de Rossellini.. (lire la suite)

Quinze ans après ses débuts, le groupe de Tim Gane et Laetitia Sadier reste une énigme. Comment a-t-il pu imposer un univers aussi cohérent que singulier en puisant dans des idiomes pourtant très différents les uns des autres… (lire la suite)

Installé à Marseille depuis quelques années, Alif Tree, ingé-son de formation, est de fait un producteur downtempo qui connaît son affaire. Après avoir sorti son premier album au bon moment, il nous avait enchanté en 2002 avec le second… (lire la suite)

Evénement : le collectif mythique de Detroit sort pour la première fois en CD une compilation rétrospective de ses nombreux faits d’armes. Pour qui a un jour été happé par le souffle épique de la techno… (lire la suite)

De culture hardcore « staight-edge », Liar n’a jamais fait mystère de ses accointances avec le metal, aussi noir puisse-t-il être – pour preuve ces paroles qui n’ont jamais vraiment engagé à la fraternisation… (lire la suite)

Clarika le 30 à l’Espace Julien
Jazoo Project le 30 au Cri du Port
Jad Wio le 31 au Poste à Galène
Zong le 1er pour l’ouverture du magasin Pardon !
Arthur H le 4 à l’Espace Julien

Semaine mondiale des auteurs vivants de théâtre
Arenc en fête
L’Art renouvelle le Lycée le Collège et la Ville
Est-Cris

Emilio Calcagno, ancien danseur du ballet Preljocaj, et Olivier Dubois, interprète chez Jan Fabre, s’associent pour une première création qui invite la danse à la rencontre des bandes dessinées de Stéphane Blanquet… (lire la suite)

Pour leur huitième édition, les Rencontres du Cinéma sud-américain mettent le cap sur le Mexique et s’invitent exceptionnellement à la Friche pour proposer la découverte, sur deux jours, d’une cinématographie terriblement vivante… (lire la suite)

Depuis de nombreuses années, Eric Caravaca creuse, en toute discrétion, son sillon dans le paysage cinématographique français. A l’écart de l’inflation médiatique, il a notamment tourné avec Noémie Lovsky, Jean-Pierre Limosin, Patrice Chéreau, Lucas Belveaux, et signe… (lire la suite)

Entendons-nous bien : le but de cette chronique n’était pas de houspiller un blockbuster de plus avec la prétention intellectuelle qui nous caractérise. Nous voulions VRAIMENT voir ce film. Et nous avions deux bonnes raisons : Destination finale 1 et… Destination finale 2 — deux petits bijoux de la comédie d’horreur… (lire la suite)

A la galerie Porte-Avion, la jeune artiste française John John brouille les pistes avec une exposition intrigante… (lire la suite)

Avec un titre en forme d’hommage au génial Lee Hazlewood, venu enregistrer en Suède l’album Cowboy in Sweden (1970), cette compilation – presque irréprochable – reflète à merveille les rêveries néo-folk scandinaves… (lire la suite)

Lorsque Ann surprend Thomas avec une autre femme, elle décide de fuir, de disparaître. C’est son désespoir, sa désillusion qui provoque le changement. Peut-être a-t-on droit à plusieurs vies… (lire la suite)

A l’occasion du Salon du Livre 2004 qui mettait à l’honneur les écrivains russes, Denoël publiait La Critique macédonienne de la pensée française de Victor Pelevine… (lire la suite)

Espagnol sous haute influence des indépendants américains, Juaco s’est lancé il y a quelques années dans la mise en scène du personnage du Frustré, jeune binoclard boutonneux qui, comme son nom l’indique… (lire la suite)

Les bédéphiles l’attendaient depuis plusieurs années déjà, et les néophytes devraient aussi succomber : au-delà des apparences, Réinventer la Bande dessinée s’adresse à tous, sans discrimination. L’Américain Scott McCloud — qui théorisait aussi le 9e Art dans son essai à succès L’art invisible… (lire la suite)

Trois ans avant Cannibal Holocaust, Ruggero Deodato donnait déjà dans la veine docu-drama plutôt déconcertante. Bien plus soft, ce Dernier monde…(lire la suite)

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, mais on rêve de changer le monde à sa manière… Quatre jeunes romains qui se connaissent depuis l’adolescence vont devenir les parrains survoltés des années de plomb italiennes. Le script a beau être issu d’un livre lui-même inspiré par des faits réels, l’ensemble n’en reste pas moins convenu : apogée, mégalomanies, trahisons à la pelle, meurtres… Avec l’impression dominante d’un film long et bancal… (lire la suite)

l’Apocope / Château de Servières
Rencontres de l’Orme
Laurent Wolf
distribution cinématographique en marge
Planing familial
Cinestival

Au Musée d’Art Contemporain, l’artiste hollandaise Marijke van Warmerdam expose un univers où le temps est partagé entre mouvements circulaires et arrêts en suspension, à l’image d’une boule de cristal dans laquelle on regarderait le passé et le futur confondus. Rêve éveillé ou détour ésotérique ? (lire la suite)

A l’heure où nous écrivons ses lignes, nous pouvons entendre le ministre de la Culture se targuer de l’adoption, dans une indifférence quasi-générale, de la loi DAVDSI, convaincu — certainement à juste titre — que « ce texte fera jurisprudence à l’étranger ». Que dit au juste l’objet du délit ? Que va-t-il changer …(lire la suite)

Bol de Funk #4

Dee Nasty, le label Big Cheese, Sidney, Sharon Jones… En quelques années, Bol de Funk s’est attelé à présenter toutes les facettes de la culture afro-américaine, laissant les platines ou la scène à des artistes aussi rares que concernés. Parce qu’il est essentiel de mettre en lumière ces musiques inscrites dans le patrimoine, parce qu’elles ont un public et manquent pourtant de visibilité, Bol de Funk passe aujourd’hui à la vitesse supérieure… (lire la suite)

Les Buzzcocks ne se sont jamais complètement séparés, s’évitant ainsi de suivre la vague des reformations inutiles, décevantes et intéressées de grands groupes tels les New York Dolls, Lords, MC5 … (lire la suite)