Des hommes et des lieux Si la ville est toujours la ville de quelqu’un, Marseille est aussi la ville de toutes ces multitudes combinées qui la rendent si unique et sincère. Connaître la ville à travers le regard de ceux qui la constituent, puis donner à voir
Soleil noir Exposition en noir et blanc ou presque à la Compagnie, où Paul-Emmanuel Odin invite deux artistes récemment sortis de l’école. Histoires d’atomes crochus et de vies qui ne marquent plus de distance avec l’art… Arina Essipowitsch et Maxime Chevallier sont liés. Liés l’un à l’autre
Sortie de route Le collectif Hors Cadre s’inscrit dans la longue tradition hexagonale d’un rassemblement de réalisateurs indépendants. Soucieux de participer à ouvrir le débat autour de la création cinématographique hors des sentiers battus de l’industrie dominante, ses membres nous donnent rendez-vous aux Variétés pour une
La saison des révoltes Le Gyptis consacre l’intégralité de sa programmation de printemps aux forces révolutionnaires qui ont traversé le globe depuis plus d’un siècle. Un parcours fourni et passionnant, enrichi de la présence de nombreux intervenants. Depuis plus de cent vingt ans, le cinéma a incontestablement
Du rire aux armes Si le rire, la satire, la dérision, la subversion ont parfois été considérés dans nos sociétés obscurantistes comme une arme à combattre, ses fonctions dans l’art transcendent la critique sociale. Dont acte en ce mois d’avril à l’Institut de l’Image d’Aix-en-Provence, pour
Singulier pluriel On ne compte plus les éditions du festival multidisciplinaire Les Musiques. On ne les compte plus, et l’on s’y retrouve chaque année sans bouder notre plaisir. « Ce qui est novateur ? C’est toute la question de la modernité. Qu’est-ce qui peut être moderne ? Il
A justes pitres Le festival Tendance Clown organisé par le Daki Ling fête ses dix ans. L’occasion de découvrir sur deux semaines ce qui fait la force d’une discipline trop méconnue du grand public. Quand on pense au clown, on pense au pitre, celui qui ne cesse
Esprits frappeurs Ça commence lentement en spirale de tambours, de frôlements mécaniques et de couinements d’animaux, ça halète, ça s’emballe, ça grince, c’est un peu vaudou. Dernièrement, on a vu les Statonells improviser une bande-son hallucinée sur fond d’images d’archives, pour fêter l’ouverture de Vidéodrome 2.
Plaisirs solitaires Pour la deuxième année, et en garantissant déjà une troisième édition pour « laisser au festival le temps de trouver son public et s’inscrire dans le temps », le Théâtre de Lenche propose une série de seuls en scène avec autant de façons que de
L’Interview Sandrine Bonnaire On ne la présente plus
Artisocial Créée en 2011 par d’anciens élèves du Conservatoire dramatique de Montpellier, l’association Je Pars à Zart rassemble des gens d’univers différents dans un esprit de mutualisation des savoirs. Une autre façon d’aborder la chose théâtrale, à voir au Parvis des Arts, où les jeunes gens
Les couleurs du spectre Le Centre d’art contemporain d’Istres nous propose un parcours à travers l’existence de Fantômas. De ses jeux d’enfant à l’autel érigé à sa mémoire, Pierre Bendine-Boucar déploie une fiction en quatre épisodes qui relève sûrement plus du plaisir du jeu que d’une
Soviet suprême Vidéodrome 2 poursuit en ce printemps ses cycles hebdomadaires avec en ligne de mire un voyage dans le temps au cœur des années soixante. Premier rendez-vous : le cinéma soviétique. Si l’on pense Nouvelle Vague et, plus généralement, Europe, quand on évoque le cinéma des années
Brèves de trottoir Représentée pour la première fois à Marseille à l’hiver 2013, Bar-Echanges, qui marque les débuts de Seriba Doumbia en tant qu’auteur, est de retour sur les planches des Argonautes, avec une distribution sensiblement différente. « C’est l’hiver, fait froid, un bac rempli de sable. Michaela
Oh ! Bon Homère Endroit convivial à la programmation éclectique, le Non-Lieu proposait cette semaine une drôle de performance : Homère 2, la suite de Que des grecs en slip vs Que du kilt sans slip. C’est donc dans ce qui n’est ni une salle de spectacle, ni un
Sorte de pape du mouvement reggae roots, figure emblématique avec un bonne dizaine d’albums au compteur, l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly arpente toujours les routes. Depuis plus de vingt ans, ses chansons puisent dans un engagement anti-colonialiste et altermondialiste du quotidien, mais aussi dans son rôle
Ninja Tune aurait pu être le créateur de l’expression « A boire et à manger ». Comme Eskmo. A boire : un joli mastering, cet aspect dubstep qui emprunte finalement la densité et la richesse à l’électronica ou au glitch-hop, un mariage organique/digital intéressant. A
Neuvième édition des Nuits Zébrées en forme de consécration hip-hop fusion, mais pas que : le jeune Charles X verse plus dans la soul langoureuse et profonde quand Dafuniks ne lésine pas en turbines funky. Une affiche hexagonale, à l’instar du Tourangeau Biga*Ranx, dont le flow
Duo féministe et libertin résolument rétro-sexy, Brigitte se balade avec un colt dans la poche droite, des fraises Tagada dans la gauche, une pointe d’autodérision, de l’humour et du glam. Certaines s’identifient à mort lorsque d’autres bavent. De l’eau a coulé sous les ponts depuis
Le groupe d’électro-dub ténébreux tourne toujours, à l’image de son album voyageur, Impermanència, qui n’a pas voulu faire le choix entre post-punk, occitan, influences balkaniques, traditions ou improvisations et vent chaud nord-saharien. C’est tout à son honneur, tant cette formule intense et quasi-mystique déploie toutes
Si, sur disque, Moriarty n’est qu’un groupe folk de plus, ses prestations scéniques frôlent la perfection. Chapeauté à ses débuts par Deschamps et Makeïeff, son petit théâtre musical, tour à tour virtuose et drôle, est une belle salve de poésie. Lorsqu’en première partie, le brillant
Pour pouvoir souffler ses vingt-quatre bougies l’an prochain, l’Association Cours Julien organise une soirée de soutien sous forme de grande fête. La scène occitane locale, implantée de longue date dans le centre-ville, a bien répondu à l’appel : Sam Karpienia (Dupain), Lo Còr de la Plana
Ce n’est peut-être plus un secret pour vous, et même s’il s’est partiellement tiré d’affaire avec un appel à don, le temple marseillais des musiques aventureuses n’est pas au top de sa forme ces temps-ci. En atteste cette soirée de soutien en compagnie du duo
Bien à l’abri derrière nos frontières, notre nationalité et nos lois, avec pour seul mérite d’être nés du bon côté de la barrière, nous autres Européens comptons cyniquement les noyés venus de l’outre-monde. Celui que nous avons largement contribué à créer, sous la bannière étoilée
L’art et la matière Périlleux d’utiliser une terminologie ou une autre pour décrire les courants musicaux mis en avant par l’aventureux festival Sonic Protest. Contentons-nous donc de parler de son décrochage marseillais en marchant sur des œufs. « Nous sommes affiliés aux musiques expérimentales, mais une fois qu’on
Galettes des rois Regard sur la quatrième édition d’une affaire qui tourne rond, le Disquaire Day, grande messe internationale des disquaires indépendants, notamment rassemblés autour du format-roi s’il en est : le vinyle. La question du support, qu’il soit numérique ou organique, semble aujourd’hui omniprésente dans notre conception
L’été en pente douce Le festival hyérois Faveurs de Printemps passe la barre de la onzième édition haut la main, et déroule une fois encore une programmation en plein dans les clous de ce dont ce rendez-vous incontournable est à l’image : la pop, tout simplement, faite
Un pont par-dessus l’Atlantique : tel est le projet jazz et musiques improvisées initié en 2013 par le musicologue/poète Alexandre Pierrepont, censé toucher les clubs comme les conservatoires, les cours universitaires de philo comme les ghettos… Le percussioniste Avreeayal Ra et le trompettiste Aymeric Avice rencontreront
Tremplin de découvertes musicales à qui le grand public doit Christine and the Queens ou Feu ! Chatterton, le Sosh s’associe cette année avec les Inrocks Lab et propose un plateau, clairement pop mais pas que, à rallonge, et ce dans la gratuité la plus totale.
Le principe est simple comme bonjour : « En donnant carte blanche à une tête d’affiche qui, elle-même, invite des artistes locaux le temps d’une soirée, la Docksession met en lumière la scène artistique régionale. » Cette quatrième mouture clairement reggae permettra notamment aux Marseillais Paul Morgan &