Thomas Fersen, solo conquérant Zaza, Pégase, Diane de Poitiers ou Monsieur, ils étaient tous là ce samedi au Cargo de Nuit, à Arles. Thomas Fersen a mis en scène ses personnages en solo, avec son piano et son sourire. Entremêlés de ces classiques, il a présenté
Sciences du regard Polly Maggoo, l’une des structures de diffusion les plus anciennes de la cité phocéenne, propose fin novembre la neuvième édition des Rencontres Internationales Sciences et Cinéma, qui offrent l’occasion unique de développer les points de contact entre ces deux pratiques. Quand le cinéma est
Bords abords Consacrée aux cités en marge, la nouvelle édition du festival Image de Ville investit de nombreux lieux de projections au cœur d’Aix-en-Provence, Marseille, Martigues et Port-de-Bouc, proposant un regard sémillant sur l’espace urbain. L’espace urbain vu par le prisme du cinéma se décline depuis cent
Rodéo urbain Parmi toutes les structures à accueillir le festival d’Image de Ville, le Gyptis apporte sa pierre à l’édifice en offrant le temps d’un week-end une carte blanche au réalisateur Jean-Charles Hue, agrémenté d’une rencontre avec le sociologue Didier Lapeyronnie. En une poignée de courts-métrages et
Vies aériennes Du 22 au 29 novembre, le Polygone Etoilé et Film Flamme proposent les onzièmes rencontres d’un cinéma sans pareil, la Semaine Asymétrique, espace ouvert à la richesse de la création cinématographique sous toutes ses formes, et instants de partages rares autour des films présentés
Points de vue, images du monde Quel est le point commun entre le MuCEM et l’agent secret OSS 117 ? Ils aiment tous deux les panoramas ! J’aime les Panoramas est plus qu’une exposition, c’est une véritable expérience. Hubert Bonisseur de La Bath aka Jean Dujardin vous
L’enfer du décor Franck Lesbros nous revient momentanément de New York pour une escale à l’Artothèque Antonin Artaud, le temps d’une exposition personnelle dans laquelle se déploie tout son univers. Les œuvres de Franck Lesbros se situent à la fois dans le registre du dessin (préparatoire), dans
Madame rêve Mme S est une magicienne plasticienne dont le bord des rêves s’étire comme la pieuvre. Elle nous entraîne sur des supports dentelés, à travers des ombres révélées aux murs, en récoltant le mystère féminin au petit matin. Le superbe travail de Mme S sort des
Amère Méditerranée A l’occasion d’un temps fort plus que jamais d’actualité, les Rencontres d’Averroès s’interrogent sur le « rêve brisé » que constitue la Méditerranée — passée de carrefour de la coopération entre les peuples à vaste cimetière marin — et invitent des intellectuels de tous bords à
Expression directe Après la Gaité Lyrique et le Théâtre de l’Atelier, Live Magazine s’installe à la Criée pour offrir aux Rencontres d’Averroès une soirée d’ouverture hybride, fruit d’un savant mélange entre journalisme et théâtre. Imaginez un magazine qui s’éveille et prend vie. Sur scène, une troupe de
Liberté, égalité, fraternité Le collectif Soutien Migrants 13, vaste mouvement de solidarité active envers les migrants, lance un grand week-end de soutien pour mettre la culture au service de la résistance contre des politiques migratoires indigentes et permettre aux militants de se rencontrer pour penser et
Des souris et des hommes Les équipes de Zinc, Seconde Nature et Reso-nance Numérique investissent La Friche le temps d’un week-end pour faire le point sur notre rapport aux machines. Immersion. « Les technologies jouissent parfois d’un certain degré de déification dans la théorie sociale et l’histoire culturelle,
Sens commun(s) A travers quinze jours de discussions, de débats et de projections, l’association La Plateforme convie les citoyens marseillais à s’interroger sur ce que nous avons en commun(s), de l’espace public aux ressources naturelles en passant par l’open source. Tout ce qui permet d’affirmer, vraiment,
Transit La dix-huitième édition de Dansem affirme encore plus fort le dessin d’un territoire de la danse contemporaine où l’Italie répond en écho au Maghreb. Cette politique de programmation voulue par Cristiano Carpanini donne à ce festival une véritable indépendance culturelle et valide la nécessité d’un
Silence, ça joue ! Huitième édition du festival Sur le Fil porté par le Parvis des Arts. L’occasion d’évoquer sur la scène un domaine encore méconnu : la langue des signes. « On dit langue, et non langage des signes. » Marie Bonnin, chargée des publics et coordinatrice du festival Sur
L’Interview Jolente De Keersmaeker (Tg STAN) et Peter Van den Eede (De Koe) Occupant la scène belge depuis vingt-cinq ans, les compagnies flamandes tg STAN ((STAN signifie S(top) T(hinking) A(bout) N(ames). Le collectif se compose de Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo, Damiaan De Schrijver, Sigrid Janssens, Ann
L’Interview Xavier Marchand (Compagnie Lanicolacheur) Reprise au Gymnase de Il était une fois Germaine Tillion, spectacle juxtaposant documents d’archives, projections vidéo, danse, chant et théâtre, en forme d’hommage vivant à cette grande figure de l’engagement. Rencontre avec le metteur en scène Xavier Marchand à la librairie Maupetit
Sigmund m’était conté Entre jeux de mots et jeux de mains, Zigmund Follies de Philippe Genty est une œuvre autant introspective qu’extravertie, qui sonde l’âme tout en stimulant nos zygomatiques. Un bouquet délicieux de sensations aigres-douces. Exubérante, décapante, tordante, euphorisante, intrigante : les qualificatifs ne manquent pas pour
Une nuit au Musset Le courage est une denrée rare qui nécessite parfois d’adopter un double jeu pour arriver à ses fins, quand bien même celles-ci étaient vouées à l’échec. C’est ce dont traite Lorenzaccio, dans une mise en scène contemporaine signée Catherine Marnas, qui montre
Immobile Home Le territoire de Fos-Sur-Mer est plus connu pour ses usines que pour son tétrodon. Cet habitat modulaire, témoin architectural, géographique et industriel, mérite pourtant un petit cours d’histoire. D’autant que des forces vives œuvrent ardemment à son avenir… Espèce de poisson toxique ayant la faculté
Humain c’est loin Après un premier album déjà remarqué en 2013, le duo marseillais Postcoïtum refait parler de lui avec un Learning to be me en forme de consécration. Rencontre. Postcoïtum
Inutile de présenter ce groupe pionnier. Entre électro/techno industrielle, krautrock et synthpop, le quatuor allemand se frotte désormais à l’exercice du concert-concept 3-D. C’est donc à une sorte de performance quasi-cinématographique à laquelle le public est invité. Jusque là, c’est plutôt raccord avec leur musique,
Si ce n’est pas la plus grande date du groupe, cette soirée proposée par les Passagers du Zinc offre l’occasion d’évoquer son dernier album, Sòrga, le plus abouti à ce jour. Une véritable perle de mélancolie. « S’il chante en occitan et s’accompagne à la mandole, Sam Karpienia
Pour ceux qui se demandent encore ce qu’est le dub, Télérama propose la treizième édition de ce festival entièrement dédié à ce genre à mi-chemin entre reggae et électro. Cette année, gros focus sur la scène anglo-saxonne avec Reggae Roast et Dub Smugglers, mais part
Soirée de clôture exceptionnelle pour le festival piloté par l’association Aix’Qui ? dans le grand maelström des musiques actuelles. Exceptionnelle tout d’abord par la présence d’Asian Dub Foundation, à redécouvrir en mode sound system. Comme un hommage à leurs premiers émois musicaux. En première partie, l’instigateur
Un « tourbillon d’identités », voilà comment s’annonce le nouvel album de Temenik Electric, Inch’Allah Baby, véritable consécration en matière d’arabian rock. Le groupe marseillais avait déjà pas mal fait parler de lui en 2013 à la sortie d’un Ouesh Hada ? prometteur. En 2015, l’équilibre est tout trouvé :
Un festival éclectique où se mêlent dessins contemporains et multiples performances live dans une atmosphère chaleureuse. Depuis quatre ans, Un festival Vrrrr s’amuse à illustrer la musique par des dessins exécutés en direct, et vice-versa. Trois soirées artistiques avec un joli casting. Archibald Apori et
Fleurons du label Chinese Man Records, les Aixois groovy ont bien grandi mais ils n’oublient pas leur public originel. C’est donc à Marseille que le sextuor a décidé de clore sa nouvelle tournée moustachue, avec un show électrisant : le Stache Tour est ultra festif
« Voir un homme mourir, c’est voir tous les hommes mourir. De même, lorsqu’une langue disparaît, c’est toutes les langues qui meurent. » Ainsi le linguiste Alain Bentolila mettait-il le doigt, le trente octobre dernier sur l’antenne de France Inter, sur la gravité de la situation en