« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Jamais la phrase prononcée par Jacques Chirac au IVe Sommet de la Terre — il y a vingt ans déjà — n’a paru plus juste. Ce n’est pourtant pas la peur d’une catastrophe climatique déjà omniprésente qui domine
Niché au sein du Centre Hospitalier Édouard Toulouse dans le 15e arrondissement, l’Astronef participe « à l’œuvre émancipatrice de l’art et au maintien du lien social que réalise la culture » en proposant à l’année une riche programmation pluridisciplinaire ouverte à tous — patients, soignants, mais aussi
C’est une expérience originale à laquelle nous convie le collectif La Loba les dimanches 5 mars et 7 mai après-midi dans le cadre de l’exposition David Hockney au Musée Granet. Cette performance déambulatoire s’articule autour de plusieurs saynètes inspirées de contes, pour la plupart tirées
On ne présente plus Maguy Marin, la chorégraphe de tous les possibles. Elle a emmené la danse sur des territoires inconnus, parce qu’elle observe le monde mieux que quiconque. Dans le prolongement de Pina Bausch, le corps marche avant de danser. Il recule, il se
Bonne Copi La compagnie Pirenopolis orchestre une belle rencontre entre un texte de Copi, un acteur talentueux et un public conquis par L’Uruguayen mis en scène par Christophe Chave, au Théâtre Antoine Vitez. « J’en suis au point où je ne touche plus à la vie, mais avec
Amor, à mort Dans Liebestod: el olor a sangre no se me quita de los ojos, inaugurée en Avignon à l’été 2021, Angélica Liddell dévoile à nouveau entièrement son âme, se livrant sur ses contradictions profondes et intimes, son romantisme suicidaire et sa quête absolue de
Galaxie baroque Ainsi l’a fixé le comput annuel de Concerto Soave, Jean-Marc Aymes à la barre ramène le vaisseau Mars en Baroque avec la nouvelle Lune d’équinoxe. En cette XXIe édition, musique et poésie souffleront ensemble pour gonfler la voilure du festival et leur chant célèbrera
Francojolies Avec le Temps, le festival dédié à la chanson francophone, jouit depuis vingt-cinq ans d’un succès stable et mérité. Fidèlement représentatif de ce que cette branche a de plus varié et moderne, l’événement mêle dans une volonté assumée le classique à l’inouï, le gros succès
Comme un rock Avec la sortie de son EP Lanterns en 2021, le groupe Glitch s’est taillé une place de choix dans la scène rock marseillaise. Avec humilité, mais sans cacher une saine ambition, ils cherchent désormais à passer un cap pour s’imposer durablement. L’histoire commence pour
Rage against l’autre machin Difficile pour le mélomane de se sustenter en manif. Heureusement, pour conjuguer « lucha y fiesta », y’a les concerts de soutien ! Quoi de mieux, pour faire taire la petite musique d’ennui du gouvernement voulant qu’on bosse jusqu’au tombeau, que de défiler ? Las — chorale
On évoquait en début de saison la programmation musicale réjouissante du bar central du cours Ju. Une fois n’est pas coutume, voici de nouveau la preuve que l’équipe a gardé l’oreille affinée, malgré la remorque de décibels encaissés chaque week-end dans le temple de l’apéro.
C’est, bien sûr, avec une précaution décomplexée que nous nous penchons sur les programmations spéciales « Journée Internationale des Droits des Femmes ». Mais, en toute honnêteté intellectuelle, l’ensemble de ce programme gratuit proposé à l’Espace Julien durant l’après-midi et en début de soirée attise la curiosité
On a ouï dire qu’au Non-lieu, il faudrait peut-être se rendre très souvent les prochaines semaines. Et pour cause : nos amis tenanciers du petit lieu de la rue de la Palud ont mis la barre haute en organisant pas moins de trois concerts par semaine
Aller voir Souad va de soi. Soyeuse voix, voyage en soi, la sagesse artistique de l’artiste transparait à chacune de ses notes. Teintées de folk sur son dernier album, Saquana, ces notes sont nourries à l’expérience d’une culture franco-algérienne, et plus généralement à la mélomanie
Parfois et sans citer personne, se risquer au concert d’un groupe d’anthologie des années 70 qui ne veut pas raccrocher pour raison égotique ou financière est couronné de regrets instantanés. Loin de s’étrangler en rebranchant le micro, The Stranglers a encore la fougue rythmique de
Gros retour en grâce du trash/speed revenu tout droit depuis la fin des années 80. De jeunes groupes se réapproprient le style et l’esthétique des pionniers du genre (Exodus, Slayer, Megadeth, Suicidal Tendencies…). Un retour d’expérience qui leur permet de jouer avec les codes, en