Nina Gazaniol Vérité et son installation vidéo sont déjà passées par Marseille pour le Parallèle de janvier dernier. Mais c’est avec Lieux Publics qu’elles reviennent, entre les très pertinents murs de la Cité des Arts de la Rue — l’huilerie réhabilitée des quartiers Nord, en
En plein quartier des galeries d’Aix, rue Jaubert exactement, s’en trouve une qui toque à l’œil. Ars Longa, avec son nom emprunté à la formule hippocratique qui balance « l’art long » contre la « vie brève », a ouvert grand sa porte et large vitrine ferrée il y
Tout a commencé quand Fabien Miart, artiste autodidacte installé à Marseille depuis quelques mois, se promène sur la prestigieuse rue de la Rép’ et découvre une exposition organisée par Marseille 3013. Ni une, ni deux, il les contacte pour connaître les conditions de location et
Nomades land Les éditions Wildproject publient depuis 2009 des auteurs majeurs de la philosophie environnementale. La nouvelle parution de leur catalogue, Kumpania : Vivre et résister en pays gadjo, met en lumière les tribulations des Roms de Provence depuis 1860. Anthropologue et chargée de recherche au CNRS,
À la prisée et opulente (et disputée) Fondation Vasarely, sous-titrée « Centre architectonique » parce que son enveloppe constitue aussi à elle-même une œuvre du fondateur de l’Op art, la balade vaut le voyage au-delà de son parc, de son étang et de sa vue dégagée sur
Accoules, un Duparc ! Partie intégrante de l’ancien observatoire construit en 1702 par les pères Jésuites et restauré dans les années 80 pour être rendu au public en 1991, le Préau des Accoules est désormais un espace pour enfants, sous la direction des Musées de Marseille et
Peut-être de par son identité de port, brassant populations et marchandises sous une chaleur écrasante le jour et dans une atmosphère parfois interlope la nuit… Peut-être parce qu’elle est la ville de toutes les exagérations, celle des histoires réelles qui dépassent souvent la fiction et
Auteurs de vues La quatrième édition marseillaise de la manifestation Vrai de Vrai, dans le cadre du festival Les Étoiles du Documentaire, permettra, dans la cité phocéenne, de remettre au cœur du geste cinématographique le rôle des autrices et auteurs. Certes, depuis ses origines, l’industrie cinématographique n’en
Perles de culture En avril, les Variétés à Marseille et l’Institut de l’Image à Aix-en-Provence ont le bon goût de programmer les rétrospectives de deux cinéastes plus que rares, mais aux œuvres majeures, Mike De Leon et Michael Roemer. Au total, huit films récemment restaurés en
Quel avenir pour nos territoires métropolitains ? Comment nourrir les villes ? Que reste-t-il de nos communs ? Comment préparer le(s) monde(s) à venir ? Autant de questions auxquelles tenteront de répondre les urbanistes, géographes, philosophes et historien·nes invité·es à intervenir pendant cette semaine proposée par la Cité de
La question mérite d’être posée : que peuvent bien faire ces lutins — symboles du prolétariat dans l’atelier mondialisé du Père Noël — quand ils ne fabriquent pas en série des cadeaux à des cadences infernales ? Jonathan Bidot, à l’écriture et à la mise en scène,
Un petit tour sur le site web de L’Amicale suffit à s’en convaincre : Antoine Defoort ne se prend pas au sérieux. Et la nouvelle création de ce chantre de l’absurde, en forme de fable politico-philosophique vaguement futuriste et vraiment excentrique, ne saurait nous démentir. Nous voici
« Pour les jeunes, entre le dérèglement climatique, les confinements, et l’avenir de la planète, il existe une véritable interrogation sur le futur, et pour beaucoup d’entre eux, une incapacité à se projeter. » Ainsi Josette Baïz, fondatrice de Grenade, explique-t-elle, dans un entretien pour le journal
La société des raps Depuis 2018, le festival Hip-Hop Society porte, rallie, transmet, fait voir et entendre la pluridisciplinarité de ce mouvement artistique anthologique. Ateliers, accompagnement, spectacles et concerts ont été imaginés par l’A.M.I (Aide aux Musiques Innovatrices) et ses nombreux partenaires, qui souhaitent cette année
Alors qu’une majorité de structures culturelles et de festivals font une pause pendant les vacances, le Centre Culturel Cucuron Vaugines profite au contraire de l’occasion pour faire son Grand Ménage de Printemps. La huitième édition de ce temps fort consacré aux arts de la rue
Garage band Après un démarrage en fanfare, le Covid aurait pu avoir la peau de Parade. Mais avec un nouvel EP, ce quatuor post-rock confirme que la meilleure parade, c’est l’attaque. Formation post-rock plus que prometteuse ayant connu des débuts sur les chapeaux de roues, Parade ne
[Chroniques souterraines des nuits rock de Marseille] Difficile de traîner les mômes en concert. Sauf quand c’est les potes. Voire presque la famille ! « Papa, on va voir Pompon sauvage ? » W.C Fields disait : « Ne travaillez jamais avec un animal et un enfant ». On connaît la chanson : difficile d’être
Musique nomade : qui mieux qu’une descendante du maître Django pour faire voyager les programmations marseillaises dans l’arrière-pays ? Elles n’en sont pas à leur coup d’essai, les salles, dans leur nécessaire effort de programmations communes, permettant par là même aux artistes de condenser les frais, et
Comparses et Sons sait comment briller en soirée. En organisant son tout premier concert à l’Étincelle après des années à la salle des fêtes, l’association venelloise fait preuve d’idées lumineuses quant à sa programmation. Intelligemment festive, l’orga a depuis toujours soutenu les talents locaux, en
Les Femmes s’en Mêlent, les hommes aussi ! Pour cette nouvelle soirée musicale, le festival s’installe dans le très central Molotov pour une soirée plutôt agitée côté auditif, et étonnamment mixte. Car étonnement ne veut pas dire déception, la première partie sera assurée par Tel
Encore un peu de peura. Parce que rares sont les périodes où ce style pourtant si représentatif de Marseille dans le conscient collectif a autant de place sur nos scènes, on en parle. Né deux ans avant la fameuse coupe du monde triomphante de la
Si l’on sait qu’il existe une forte communauté brésilienne à Marseille, très active musicalement parlant (qui ne s’est pas retrouvé pris dans le bouillonnement d’une pagode, au détour d’une rue du centre, un doux soir d’été ?), on entend plus parler ici des mouvements sociaux et
L’urgence n’attend pas, le 23 avril ne sera donc pas un dimanche de printemps comme les autres. Le collectif Malammòre, porté sur les questions de justice sociale (et plus si affinités), invite Short Fuse et Caged, respectivement de Rome et Bologne pour littéralement « débattre
Les drames vous empêchent de dormir, puis réveillent en vous votre être profond. Celui de la rue de Tivoli a tenu éveillé·es secouristes et acteur·ices de la solidarité depuis plusieurs jours. Il est venu travailler un traumatisme ancré en nous depuis plus de quatre ans,