Sylvia Prieto – (Argentine – 1999) de Martin Rejtman (Les films du Paradoxe)
Les nouvelles cinématographiques d’Argentine sont depuis quelques années plutôt bonnes. On aurait aimé que la situation économique du pays suive. Sans doute les deux vecteurs…
Les nouvelles cinématographiques d’Argentine sont depuis quelques années plutôt bonnes. On aurait aimé que la situation économique du pays suive. Sans doute les deux vecteurs ne sont-ils pas vraiment étrangers. Bielinsky, Carlos Sorin, ici Martin Rejtman, autant de réalisateurs qui, relayés par les festivals, créent une réelle cinématographie argentine contemporaine des plus intéressantes. Présenté et primé au Festival de Nantes, Sylvia Prieto est une excellente comédie de mœurs, intelligente et pertinente, construite autour du personnage féminin principal, en plein bouleversement dans sa vie personnelle. Le film nous plonge ainsi dans un Buenos Aires moderne, par la rigueur du regard aiguisé d’un réalisateur dont le parcours est sérieusement à suivre.
EV