Les Simpson apparaissent aux USA en 1987, en version courte, au milieu des talk-shows ou coincée entre deux bandes-annonces. Vingt ans après — la série possède la plus longue durée de vie…
Les Simpson apparaissent aux USA en 1987, en version courte, au milieu des talk-shows ou coincée entre deux bandes-annonces. Vingt ans après — la série possède la plus longue durée de vie de la télé US — et quelques Emmy Awards plus tard, l’hystérique famille jaune n’en finit plus de nous faire rire des travers de nos voisins transatlantiques. Malgré des références directes à la culture US et son fameux « way of life », la série animée qui a bercé notre adolescence — mais pas forcément les enfants — reste extrêmement accessible dans son discours. Son universalité vient du fait que le créateur du show, Matt Groëning, a réussi à créer des personnages uniques, barrés et drôles (ainsi que des figures satellites et récurrentes telles que Itchy & Scratchy, Krusty le Clown) : en dix-huit saisons et bientôt un long métrage, Homer (et son légendaire « Thoo !!! »), Marge (et sa voix à faire pâlir les chanteurs hardcore préférés de dB), Bart, Lisa et Maggie (qui ont décidé d’arrêter de grandir) n’ont pas pris une ride. Mais pourquoi sommes-nous si accros aux pérégrinations de cette famille de dingues ? Peut-être parce qu’elle est encore et toujours un pilier de la contre-culture, tant sur le plan de la morale — chaque épisode se termine bien mais de manière abracadabrantesque — que sur la vision, façon « pétage de plombs permanent » de la famille américaine racontée au(x) reste(s) du monde. Enfin, peut-être que leurs préoccupations ne sont pas si éloignées que ça des « us et coutumes » des téléspectateurs de notre bon Vieux Continent.
MR