NCIS : Enquêtes spéciales
A priori, NCIS n’avait rien pour nous plaire : Spin-off de JAG — la série militaire crétino-patriotique —, agents spéciaux alternant interrogatoires musclés et recherches scientifiques, le tout sous l’égide étoilée de l’oncle Sam…
A priori, NCIS n’avait rien pour nous plaire : Spin-off de JAG — la série militaire crétino-patriotique —, agents spéciaux alternant interrogatoires musclés et recherches scientifiques, le tout sous l’égide étoilée de l’oncle Sam. A posteriori et à son corps (militaire) défendant, la dernière création de Donald P. Bellisario, le papa de Magnum — la madeleine de dB — et Code Quantum, est pourtant une vraie réussite. En effet, si le fond du show n’est pas révolutionnaire, avec un meurtre sur les galons, une foule de suspects et autres traîtres de service, NCIS, via un casting époustouflant — et ses répliques au diapason —, est dans une forme olympique. En première ligne, Mark Hammon, impeccable dans le rôle de l’agent Gibbs, ancien marine un poil rigide, qui n’aime rien tant que « châtier » ses troupes… Aux premières loges de l’affection bien particulière que Gibbs voue à son équipe, l’agent DiNozzo qui, lorsqu’il ne drague pas tout ce qui bouge, se prend invariablement une claque au sommet du crâne par son boss — le « running gag » du show. NCIS est aussi la première série de Bellisario affublée d’un casting féminin sexy et consistant, porté par l’agent Todd, tuée à la fin de la saison 2 et remplacée par l’agent David, ou encore Abby, la scientifique goth. Enfin, avec ses enquêtes toutes plus passionnantes les unes que les autres et ses héros attachants, NCIS est en cela la grande série qu’on n’attendait plus de Bellisario. Il fallait tout simplement s’armer de patience…
Henri Seard
Saisons 1, 2 et 3 disponibles chez Paramountt