Tout ce que l’on sait de l’origine de ce nom, Myra Lee, c’est qu’il s’agit…
Tout ce que l’on sait de l’origine de ce nom, Myra Lee, c’est qu’il s’agit du titre d’un disque de la chanteuse folk Cat Power, nommé en référence à… sa mère. Disons-le tout net : aucun rapport avec ce groupe de Poitiers. Pourtant, si l’on cherche une quelconque affiliation, ce pourrait être ce penchant à jouer avec les émotions. Pour Myra Lee, ce besoin viscéral s’accorde entre fureur vocale et mélancolie des guitares, dans un déluge sonore cathartique. Pour cela, le trio part d’une base noise, qu’il a ensuite intelligemment couplé à de l’emo-hardcore. Myra Lee fait partie de cette scène prolifique de la moitié nord de la France qui fédère des groupes de noise, post-hardcore ou « screamo » tels Unlogistic ou Amanda Woodward, reconnus au-delà de l’hexagone tels une « french touch » bruitiste. Il en ressort une expérience do it yourself, exigeante.
dB