Eh oui ! Voici encore deux jolies chanteuses à guitare qui risquent de bouleverser les cœurs sensibles…
Alela Diane – The pirate’s gospel (Fargo/Naïve)
Erinn Williams – Digging in the dirt (Kitchen music/Pias)
Eh oui ! Voici encore deux jolies chanteuses à guitare qui risquent de bouleverser les cœurs sensibles et autres amateurs de miniatures musicales. D’un côté, Alela Diane qui, avec ce premier album, entre au royaume du songwriting féminin par la grande porte, se plaçant à mi-chemin entre Cat Power et Coco Rosie. De l’autre, Erinn Williams, dont la musique aérienne et éthérée évoque immanquablement la grande Beth Gibbons, même si son disque ne flirte pas avec les sommets pop/folk atteints par Alela Diane. Une guitare sèche et une voix : difficile de faire plus simple comme formule, et plus délicat comme exercice tant la nudité instrumentale ne permet aucun artifice pour cacher ses faiblesses. Comme d’un corps qui s’offre, on profite en secret de ces douces et plaintives harmonies.
nas/im