« – On se gèle les couilles !
– En même temps, t’avais qu’à pas les clouer sur la Place rouge. »
Les pavés moscovites retiennent celles de Piotr Pavlenski. Qui tient celles de François Hollande et l’empêche de respirer ? Les marchés financiers ? Obama, la Commission européenne, Bercy, les grands propriétaires ? On nous — et on lui — rabâche constamment les oreilles avec les sacrifices nécessaires, l’excès des dépenses publiques et des impôts, la place de la France dans le monde…
Notre pays vient d’emprunter 4,5 milliards d’euros sur les fameux marchés pour solder la dette du Crédit Lyonnais, issue de la quasi-faillite de la banque publique en 1993. Finalement, quand on veut, on peut. C’est le principal reproche fait au gouvernement. L’action est possible.
L’artiste russe protestait contre l’apathie de la société contemporaine, pensant que cette indifférence pouvait conduire le pays vers un état policier. Les benêts rouge doivent probablement avoir le même sentiment, peuchère. Affaler un gros portique a tout de même moins de style. Allez François, tu te retrouves aujourd’hui au pilori, mais on ira tous au paradis, même toi.
Victor Léo