LA LOUVE SANGUINAIRE – (Italie – 1977 – 1h30) de Rino di Silvestro (Super Video Production)
Daniela a des accès de lycanthropie depuis qu’elle a découvert dans le grenier un portrait de son aïeule brûlée vive il y a deux siècles. Elle va tout logiquement dévorer le mari de sa sœur puis d’autres humains sans jamais parvenir à être une vraie louve-garoue… (lire la suite)
Daniela a des accès de lycanthropie depuis qu’elle a découvert dans le grenier un portrait de son aïeule brûlée vive il y a deux siècles. Elle va tout logiquement dévorer le mari de sa sœur puis d’autres humains sans jamais parvenir à être une vraie louve-garoue… Voilà donc, on l’aura compris, un film de plus à inscrire au vaste panthéon des navets de la sexploitation italienne des 70’s. Tout est mauvais au sens strict du terme mais, comme à l’accoutumée, c’est ce côté ringard qui donne du charme. On retiendra notamment des scènes de dialogues impayables où abondent une multitude de termes médicaux très techniques en total décalage avec le sujet ou bien encore des scènes de romance si sirupeuses que l’on ne sait plus soudain si l’on est toujours dans le même film. Le ridicule ne tuant pas, l’équipe de tournage poussera encore plus loin La Louve sanguinaire jusqu’à une fin «ahurissante» dont on ne soufflera mot, histoire de ne pas gâcher la surprise…
LV