Ça planche 223

Ça planche 223

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Rencontres chorégraphiques internationales
_Une proposition de la Cie Itinerrances

Qui a déjà vu un spectacle de danse contemporaine finlandais, canadien ou polonais ? A l’initiative de la compagnie marseillaise Itinerrances, la soirée, résultant de rencontres internationales menées en 2007, donnera l’occasion de découvrir des esthétiques peu connues en France. Un premier temps sera dédié à des présentations de travaux avec de jeunes danseurs et un second montrera la création de chacun des cinq chorégraphes présents. On aura grand plaisir à (re)voir le dernier opus de Christine Fricker (Itinerrances), qui a travaillé avec trois danseurs sur le thème de la musicalité et du masculin où chacun se trouve en équilibre, pris dans le rouage incessant du temps. Le Finlandais Yli-Maunula et le Varois William Petit danseront un duo basé sur les gestes du quotidien, en résonance avec leurs différents arts de vivre, ici finlandais et provençal, car disent-ils, « nous croyons que ce qui est personnel est aussi d’ordre politique. » Une belle soirée de découvertes pour voir de la danse venue non de Belgique, mais d’un nord inhabituel…
_Le 7 au Gyptis

Réclame
_Création de Brigitte Cirla, Marianne Suner et Jean Tricot

Un putsch pacifique et musical aura lieu à l’heure où s’abaissent les rideaux, où les lumières artificielles s’éteignent. Dix solistes et trois cents choristes venus de neuf chœurs différents uniront leurs voix a cappella, se réappropriant l’espace public de « la » rue commerçante du centre ville. Le lieu où l’on se croise sans se rencontrer vraiment, où la foule mouvante est assaillie par une musique différente dans chaque magasin, où les voix se mêlent sans se rejoindre. Un pari lancé par Lieux Publics, assumé par Brigitte Carla, compositeur et chanteuse, assistée de Marianne Suner, mélodiste et compositrice pour ensemble vocaux et orchestres, et Jean Tricot, qui axe son travail sur l’expression vocale pour rue et acoustique. Le principe ? Jouer sur l’étroitesse propre au lieu, sur la réverbération du son. La pièce musicale, reprenant des codes publicitaires détournés, s’établit sur le principe du chiami rispondi : une voix en appelle une autre, qui en appelle une autre.
_Le 10 dans la rue Saint-Ferréol

Tendance Clown # 3
_Festival clownesque et burlesque

« Je n’ai jamais aimé les clowns » : cette pensée, partagée par beaucoup d’entre nous, sort pourtant tout droit de la bouche d’un clown — Buffo, l’alter-ego drolatique d’Howard Butten. Etonnante citation qui nous invite à découvrir une autre facette de l’univers burlesque, à l’instar du festival proposé par le Daki Ling. Pour sa troisième édition, la manifestation consacrée au nouveau cirque prend de l’ampleur : la programmation, toujours plus dense (six spectacles, une exposition et une projection de courts-métrages), s’étend désormais sur un mois et se délocalise en juin aux anciens Abattoirs pour accueillir la dernière création de Proserpine et son Apprentie Compagnie : Le Tout Nous. Auparavant, on nous aura servi un concert-spectacle par deux rappeurs « à caractère totalement inoffensif » (Soupe Sound System par la compagnie Matière Première), une farce foraine pour acteurs et marionnettes (L’histoire de Chat ou le maître botté par la compagnie Alcazar) ou encore une fresque burlesque et poétique (Comment va la Terre ? Elle tourne ! par le Duo des Fautifs).
_Du 10/05 au 15/06 au Daki Ling et aux Abattoirs

Printemps de la danse
_Festival de danses urbaines

Douze ans déjà que l’Espace Culurel Busserine inaugure la collection chorégraphique Printemps/Eté avec un festival qui propose de découvrir les talents locaux. Pour cette nouvelle édition, les danses urbaines et l’Histoire sont à l’honneur. Sous la houlette du prodige David Colas, la compagnie 13e Cercle proposera ainsi, avec Hip-hop Muséum, un voyage à travers l’histoire de la danse et de la culture hip-hop. Quant à la compagnie Mémoires vives, elle livrera une fresque historique à mi-chemin entre la comédie musicale, le théâtre urbain et le hip-hop : A nos morts traite, avec humilité et poésie, des soldats venus d’ailleurs qui ont versé leur sang au nom de la France, ceux qu’on appelait les indigènes. Réalisée en étroite collaboration avec Heart Color Music, la manifestation permettra également de découvrir les jeunes compagnies créées sous la houlette de l’association socio-culturelle : African Style et son hip-hop mâtiné de jazz 60’s, Black Maele et ses pulsations africaines, ainsi que South Popper, chantres du popping, une danse basée sur la contracture musculaire.
_Les 16 & 20 à l’Espace Culturel Busserine

CC/ED/BJ