Beck – Modern guilt (XL/Naïve)
Si Beck était un peu en perte de vitesse ces dernières années (scientologie, concerts inégaux, albums courant après la gloire des débuts…), Modern guilt apporte un cinglant démenti à tous ceux qui le croyaient fini. Réalisé avec le producteur qui transforme tout ce qu’il touche en or, Danger Mouse, ce disque a déjà la bonne idée de faire court, en dix titres impeccables : Beck renoue ici avec sa limpidité d’écriture originelle, enfilant souvent un costard pop 60’s que lui a retaillé sur mesure monsieur Gorillaz. Il y a aussi un peu de blues, de rock ou d’electronica, mais l’ensemble est cette fois-ci très homogène. Bref : avec l’inspiration de l’un (retrouvée) et la science instrumentale de l’autre, on obtient le meilleur album de Beck depuis… Odelay ?
PLX