Toutes les couleurs du vice – (Italie/Espagne – 1972) de Sergio Martino (NeoPublishing)
Revoilà la dream team du giallo ! Edwige, George et Ivan reprennent du service tout juste un an après L’Etrange vice de Mme Wardh. Evidemment, le spectateur est ravi puisque Ivan Rassimov joue encore le sadique, tandis que Fenech crie toujours autant et qu’Hilton garde le sourire quelles que soient les circonstances. Quant à l’histoire… elle s’avère très giallesque, autant dire très compliquée pour pas grand-chose. Psychologiquement fragile depuis l’enfance, Jane se retrouve menacée et persécutée par un homme au regard bleu perçant. Sa voisine, une bimbo au décolleté très avantageux, ne trouve rien de mieux pour l’aider que de l’introduire dans une secte sataniste amatrice d’orgies. Après ça, Jane prend des douches. A la fin, elle déjoue le complot et reprend sa vie normale comme si rien n’avait été. Et d’ailleurs, surréalisme involontaire oblige, c’est peut-être le cas…
LV