Pravda + Copyshop & Naommon > le 11 au Cabaret Aléatoire
Fatale > le 12 au Poste à Galène
Kabbalah > les 13 et 14 à la Meson
Arctic Monkeys > le 14 au Moulin
Mangue Beat Session > le 16 au Cabaret Aléatoire
Pravda + Copyshop & Naommon > le 11 au Cabaret Aléatoire
Axé autour des thématiques homo, lesbienne, bi et trans, le festival Reflets propose chaque année à Marseille une sélection de films, courts-métrages et rencontres, que viennent appuyer quelques soirées bien senties. Pour cette cinquième édition, les filles de l’asso In The Garage se sont chargé de la programmation musicale de celle qui réunira, jeudi soir, les locaux de Copyshop aux Parisiens de Pravda. Si l’on ne présente plus les premiers, qui expérimentent pourtant une nouvelle formule depuis peu (l’extraverti Naommon au chant, Fred Flower à la basse), les seconds appellent quelques précisions : apparu au même moment que ces (très) jeunes groupes rock squattant les bars de la capitale, ce tandem s’en distingue par l’utilisation de boîtes à rythme et une bonne dose de sex-appeal (la bassiste/chanteuse). Sans prétention musicale aucune, mais distrayant.
www.festival-reflets.org
Fatale > le 12 au Poste à Galène
Dans le même genre, electro-pop-sexy-trashy-avec-du-rock-pour-faire-joli, re-belote dès le lendemain au Poste en compagnie de Fatale, et, une fois encore, les filles d’In The Garage. Logique : c’est la seconde soirée Girls don’t cry (la première a récemment accueilli Soldout) et elles y sont tout à fait à leur place. Pour ce qui est donc de Fatale, cette curiosité trendy que personne – ou presque – ne connaît, disons qu’il s’agit d’un trio décadent (la bonne blague) emmené par deux fashionistas tendance arty (bis) et natives des « States ». Le problème, c’est qu’elles se revendiquent de Peaches ou Le Tigre, donc du mouvement « Riot Grrrrls », dont elles ne conservent ni l’urgence, ni le message politique. Et qu’y ajouter un vernis clinquant façon Gigolo n’arrange rien à l’affaire, forcément datée. Mais alors… Pourquoi en parler ? Parce que nous sommes au top de la hype, you know.
We are jalouse (Platinum/Discograph) www.fatalerocks.com
Kabbalah > les 13 et 14 à la Meson
C’est l’un des groupes marseillais qui a ces temps-ci le vent en poupe. C’est aussi celui qui fut le premier à investir les murs de la Meson, ce petit spot associatif plein d’une énergie neuve, à la lisière du jazz et des musiques « nomades » – donc à son image. Parce que l’un et l’autre se soutiennent mutuellement (qui pour préparer la sortie d’un album à la rentrée, qui pour aider à financer l’équipement du lieu), la Meson programme donc ce week-end, et sur deux dates, le quintette emmené par Stéphane Galeski. Pour ceux qui ne sauraient pas encore : un voyage au cœur du répertoire klezmer (la musique des juifs d’Europe Centrale) ponctué de détours et de chemins de traverse (des musiciens confirmés issus d’horizons différents, récents lauréats de la Pépinière d’Artistes à Aubagne). Malgré leurs invitations, nous ne les avons pas encore vu sur scène. Ne faites donc pas comme nous : bougez-vous les fesses.
http://kabbalah-music.net
Arctic Monkeys > le 14 au Moulin
Retour du rock, suite. Le succès tonitruant des Arctic Monkeys, ici comme ailleurs (cette date au Moulin affiche complet depuis longtemps), est symptomatique à plus d’un titre : 1/ le rock est un filon qui ne s’épuise décidément pas, et ses derniers singes savants feront bien d’en profiter avant d’en faire les frais. 2/ Le rock est affaire de jeunesse, tout le monde le sait mais beaucoup l’oublient, alors que ce n’est pas tous les jours que l’on n’a rien, mais alors rien à perdre. 3/ A l’origine, le rock préfère l’urgence à la pose, l’instant au calcul, ce qui fait toute la différence entre ceux qui ont grandi avec et ceux, pourtant du même âge, qui ont encore tout à apprendre. 4/ Le Web est bien cette nouvelle arme de promotion massive que les majors les plus puissantes ne peuvent plus concurrencer, et 5/ le téléchargement n’empêche en aucun cas la vente de disques. A part ça, les Arctic Monkeys, c’est plutôt bien.
Whatever people say I am, that’s what I’m not (Domino/Pias) www.arcticmonkeys.com
Mangue Beat Session > le 16 au Cabaret Aléatoire
On termine la semaine avec le rendez-vous mensuel du Syndicat du Rythme, orchestré par les dj’s « black music » de Radio Grenouille, qui nous donnent des nouvelles du projet Sampaca (initié par Cocotte Musique). Sampaca ? Le fruit d’échanges et de collaborations entre artistes marseillais et paulistas (de Sao Paulo), dont Cannibal Experience est le volet le plus visible : sous cet intitulé « anthropophage » très à propos – le Brésil s’est toujours nourri de cultures diverses – se cachent aujourd’hui, après une première équipée l’an passé, un « vj » (Dennis Dezenn) et quatre musiciens unis par une certaine idée du « groove » (Yvi Slan, Dj Rebel, Elvas et Cyril Benhamou). Avant qu’ils ne partent au Brésil rejoindre leurs alter-egos issus du séminal courant « Mangue Beat », les voici aux côtés de Silverio Pessoa, grand nom du forro. Mais ça, on vous en reparle dans le prochain numéro.
http://cocotte.musique.free.fr
PLX