Je suis vivant – (Italie – 1971) d’Aldo Lado (Néo Publishing)

Le giallo aime voyager. Après Vienne, Zurich, Madrid, on continue notre tour d’Europe pour atterrir à Prague. Une ville dans laquelle, pour un journaliste américain dont la copine russe (la jolie Barbara Bach) a mystérieusement été enlevée, il se passe de drôle de choses. Surtout quand on a des Italiens au scénar et à la caméra. Et de séquences improbables en séquences improbables, pendant lesquelles le héros trouvera quand même l’occasion de tromper sa petite amie, découvrir le mystérieux club K99 et mourir (sic), on arrive à un dénouement (d)étonnant. Le satanisme et les orgies donnant une certaine légitimité aux méchants des gialli, on ne se prive donc pas ici d’en remettre une couche. Le gourou prendra le temps d’expliquer au protagoniste le pourquoi du comment avant de le trucider, ce qui ne manquera pas d’éclairer également le spectateur.

LV