Avishaï Cohen

Châteauvallon se fait théâtre d’un abyssal co-amour. Les avis convergent, tout est plus doux lorsque la vie chaloupe. Ravi, choyé, le public d’Avishaï Cohen se fera cohorte, avisée cohésion d’amateurs d’infrasons. Le contrebassiste d’origine israélienne est mondialement connu, et son style tout autant reconnu. Mini bio express : Chick Corea le remarque à New York dans les années 90. Le jeune contrebassiste enregistre et se produit en tournées avec le célèbre pianiste américain avant de signer son premier album en 1998. Sa popularité gonfle au fil des années et des albums, au nombre de dix-huit à ce jour. Le style d’Avishaï Cohen a cela de remarquable que la mise en avant de son instrument a fait évoluer son jazz dans des directions inédites, modernes, originales et ingénieuses, voire « visionnaires » (cf le magazine Downbeat). Après de (très) nombreuses formations, il revient sur scène avec son dernier album, Arvoles, paru sur son label, Razdaz. Accompagné d’Elchin Shirinov au piano et de Noam David aux percussions, il offre grâce à la formule en trio une sorte d’épuration à sa musique, de retour aux origines, créant un espace infini où envolées impressionnantes et improvisations aériennes s’expriment librement.

LPB

> le 5 à Châteauvallon, Scène nationale (Ollioules)

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