An Pierlé & White Velvet > le 11 au Poste à Galène
Nouveau passage au Poste pour la belle blonde qui fait encore une fois la démonstration de son talent au cœur d’un nouvel opus, Hinterland, différent de ses prédécesseurs par un côté plus rock s’inscrivant comme la rencontre entre Portishead et Kate Bush. La voix claire de An, marque de fabrique du groupe, n’en ressort que davantage sublimée. Pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de faire sa connaissance, c’est l’occasion rêvée de lui être présenté.
AO
www.myspace.com/anpierleandwhitevelvet
Oh Tiger Mountain + Nasser > le 12 au Baby
Trente ans d’activisme radiophonique derrière elle, Radio Grenouille sort sa première compil’ et le fête : la soirée démarrera par deux showcases oscillant entre le folk éclectique et électrisant de Oh ! Tiger Mountain et le rock dynamique de Nasser, suivi du set déroutant de Mister Pink entre disco crasseux et punk new wave, pour laisser ensuite place au créateur du label Modelisme, Seb Bromberger, afin qu’il distille sa house minimale entre new wave et techno pop.
Clara Clara > le 12 à l’Embobineuse
La participation des jeunes math-rockeux dijonnais à cette soirée Dokidoki pourrait bien contraster avec leur récent concert à la Machine à Coudre, où leurs ambitions rock tombaient un peu à plat. Aux côtés du délire néo-classique de Scarlatti Goes Electro et du clavier moog rigolo de Thiaz Itch, ils assumeront peut-être enfin le merveilleux caractère pop de leurs comptines hurlantes, illustrant alors clairement leur parenté avec le mouvement initié par Animal Collective.
JSu
AA (S.K. Records)
Cocoon > le 15 aux Docks
Contrairement à ce que leurs deux albums pourraient laisser présager, c’est sur scène que la musique des Clermontois, réputés pour leurs reprises improbables (Rehab d’Amy Winehouse, Monsoon de Tokio Hotel…), prend toute son ampleur. C’est là que, magnifiée par des cordes, une contrebasse ou des cuivres, leur folk mâtinée de pop — à moins que ce ne soit l’inverse — dévoile toute sa poésie, entre mélancolie et légèreté, mais toujours avec cette douce chaleur que suggère le nom du duo.
CC
Where The Oceans End (Sober & Gentle/Barclay) www.myspace.com/listentococoon
Nicolas Dick > le 16 à l’Enthröpy
Depuis quelques temps déjà, l’ex-guitariste de Kill the Thrill laisse tomber les rythmes pour de l’ambient. La guitare et la voix résonnent dans un enchevêtrement de pédales, se distordent et s’entrechoquent dans le cœur du magma. Le principe est simple, le geste précis, le résultat complexe et abyssal, serti de généreuses introspections aux envolées rêveuses, assemblées pour toucher soleil et océans en une même seconde. Un même voyage.
JSa
www.myspace.com/nicolasdick
Alice Russell + Sly Johnson > le 18 au Cabaret Aléatoire
Retour des annuels Hangtime Awards, organisés à partir de votes du public par l’animateur radio (Grenouille) Mars Blackmon. En haut d’une affiche soul, entre autres, Alice Russel et Sly Johnson. La première utilise hip-hop, funk, pop et jazz au sein d’une même enveloppe instrumentale. Le second continue son aventure en solo ou en groupe, loin de l’originel Saïan Supa Crew, crooner lorsqu’il enfile sa casquette de chanteur. Voir annonce.
JSa
www.myspace.com/alicerusselluk / www.myspace.com/slyjohnson
Sam Karpenia > le 18 à La Meson
Lors de la sortie d’Extatic Malancòni, en 2009, l’ex-chanteur de Dupain et Gacha Empega s’assurait déjà un virage rock parfaitement maîtrisé. Il est donc temps de se rendre à l’évidence : chaque chose que touche Sam Karpiena devient exclusive et solennelle. Allez trouver une voix occitane qui chante aussi bien les affres de nos étroites conditions humaines. Qui allie si aisément innovations et traditions, à vingt milles lieues du simple cliché. Ne cherchez plus. Il est unique.
JSa
Extatic Malancòni (DFragment Music/L’autre Distribution)
Le Singe Blanc > le 19 à l’Embobineuse
En dix ans de bons et loyaux sévices, et autant de cacahuètes bien salées à jeter à nos mange-disques friands de leurs ferreuses ritournelles débilitantes, les trois Messins ont su faire leur place dans le petit monde du noise punk français. De tournées internationales en messes locales, leurs torses nus ont dû suer bien des hectolitres et se faire bien des ampoules dans leurs accès de douce démence. Voilà donc une solution possible pour affronter la fin de l’hiver…
JSu
Babylon (Whosbrain Records)
Kelpe + Fulgeance > le 19 au Café Julien
La huitième édition des RIAM se termine en beauté avec quelques-uns des artistes phares du tout jeune label Musique Large dans un Café Julien, qui résonnera de hip-hop digital. Chacun devrait y trouver son compte en matière de groove multicolore, car sous les doigts de beatmakers un brin jazzy comme Kelpe, la mesure se distord à la Prefuse 73 afin que vous ne sachiez plus sur quel pied danser. Quant à Fulgeance, largement dans le rouge, il n’hésite pas à écraser quiconque ose se frotter de trop près à ses assauts synthétiques.
AO et JSa
www.myspace.com/musiquelarge
Tante Hortense + M-Jo > le 22 au Paradox
Nous présentions récemment les Disques Bien, sans toutefois prendre position sur des qualités qui les distinguent nettement au regard de la scène française actuelle, en termes d’écriture comme de production, ou encore de cohérence artistique. Cela s’applique tout particulièrement au cas de Tante Hortense. Ceux qui ont eu le bonheur de se procurer son album célébreront l’événement que constitue ce concert à Marseille. Entre lui et M-Jo, les chansonniers nous reviennent enfin sur scène.
JSu
Tante Hortense – Plus Cher (Les Disques Bien) M-Jo – Mes propriétés (Les Disques Bien)