Poni Hoax en résidence au Cabaret Aléatoire

Poni Hoax en résidence au Cabaret Aléatoire

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Maison de disque

Le groupe Poni Hoax s’est installé en résidence au Cabaret Aléatoire pendant dix jours, en vue d’un septième album, et donc d’une nouvelle tournée. Les cinq Parisiens sont certainement venus chercher l’inspiration sous le soleil… Rencontre.

Le Cabaret Aléatoire, c’est un peu la seconde maison des Poni Hoax. C’est donc tout naturellement qu’ils se sont installés dans une salle où ils ont beaucoup joué et toujours reçu un très bon accueil. Mais pas le temps de visiter Notre Dame ou de siroter un pastis sur le port : le groupe compose six heures chaque jour. « C’est très fatigant », confie Nicolas Ker, le chanteur, « surtout que dans le Cabaret, nous sommes dans des conditions de live, et ça demande plus de travail. » Le choix de Marseille était une évidence : « On aime bien cette ville, les gens sont sympas et très accueillants. En plus, comme on a beaucoup joué à La Friche, on s’est fait pas mal de copains. On est vraiment bien entourés ici… Et puis notre manager est marseillais, alors venir en résidence ici, ça s’imposait ! » L’inspiration leur viendra-t-elle plus facilement sous le soleil ? « En fait, un rien m’inspire. Si quelqu’un m’explique la manière dont il se coupe les ongles, je peux en faire une chanson », plaisante le chanteur. En revanche, la scène marseillaise ne risque pas de les aider : le quintette avoue ne pas connaître de groupes locaux. « On n’a pas trop le temps de les écouter », admet Laurent Bardainne, claviériste. En effet, entre les six heures de composition, les interviews à la radio, les concerts-goûters et les rencontres publiques, les Parisiens n’ont pas le temps de souffler. Le groupe avoue avoir pris beaucoup de retard et, par conséquent, devoir travailler plus efficacement pour rattraper le temps perdu. Les fans ne sont pas prêts de les voir se balader dans la rue… Par contre, les Poni Hoax projettent d’ores et déjà de revenir si l’occasion se présente. « C’est notre manager qui décide de tout ça. Nous, on n’a plus le temps, et surtout pas l’envie » souligne Nicolas. « C’est lui qui s’occupe de nous trouver des salles pour jouer, des résidences, etc. On est en quelque sorte trimballés, mais ce n’est pas très grave puisque qu’on n’a pas d’exigences de temps. » Trimballés ou pas, le Cabaret accueillera encore et encore le groupe avec plaisir. A la revoyure.

Texte : Charlène Tavares
Photo : Gregg Bre?hin

Poni Hoax : le 26/03 au Cabaret Aléatoire (Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 3e). Rens. 04 91 11 45 63 / www.cabaret-aleatoire.com