Les Chemins de l’abstraction au Musée du Niel
Avec plus de cinquante œuvres exposées dans le cadre de cette première, le tout nouveau Musée du Niel a vu les choses en grand. C’est de la volonté de son fondateur Jean-Noël Drouin qu’est née l’idée de mettre à l’honneur l’abstraction. Pour cela, l’angle qui a été choisi est fondé sur les entretiens avec dix-sept peintres dits non-figuratifs — comme Camille Bryen, Olivier Debré ou Robert Fontené — que le philosophe et écrivain Jean Grenier mena dans les années 60. L’exposition fera office d’archive d’une époque où les débats opposant abstraction et figuration faisaient rage. Elle permettra ainsi de donner vie à l’ouvrage de Jean Grenier, non seulement par la vue mais aussi par l’ouïe. En effet, de façon exclusive, les entretiens seront audibles tout au long de la visite. Convoquant donc tous les sens, celle-ci se concentrera sur l’évolution du parcours des artistes exposés, interrogeant la façon dont ils en sont arrivés, d’une manière ou d’une autre, à créer de la nouveauté, à révolutionner l’art contemporain. Et ça tombe bien, car la nouveauté, c’est aussi ce qui caractérise le Musée du Niel, qui a ouvert ses portes le 1er juin. Dédié à la peinture de la seconde moitié du XXe siècle, sa volonté est de mettre en lumière les courants novateurs qui sont à l’origine des mouvements artistiques de notre époque. Dans un cadre on ne peut plus estival avec vue sur mer, nul doute qu’il saura attirer les visiteurs en quête de découverte culturelle !
LG