Dirtrucks + Frustration + Nation All Dust > le 6 au Poste à Galène
Marseille Cosmopolite > les 6 et 7 à l’Affranchi
King Automatic + Thundercrack > le 7 à la Machine à Coudre
Akosh S & Gildas Etevenard > le 8 à la Meson
Ben Harper > le 9 au Dôme
Dirtrucks + Frustration + Nation All Dust > le 6 au Poste à Galène
On commence la saison avec une excellente nouvelle : l’équipe de Lollipop s’apprête à ouvrir (début novembre et non loin du secteur Plaine) une échoppe à la formule assez inédite sur Marseille, entre café culturel et disquaire spécialisé. Monté avec un pilier de la boutique Sonic Machine (Paris), le Lollipop Music Store se démarquera de ses racines rock’n’roll en ouvrant son catalogue à la chanson ou à l’electro, même s’il ne se départira pas de ses aspirations indé en organisant expos, showcases, projections ou apéros à thème dans cette optique. Pour fêter l’événement, le Poste à Galène et Lollipop s’associent sur un plateau alléchant, où l’on pourra croiser des Japonaises qui envoient (façon 54 Nude Honeys), des Parisiens qui post-punkent (dans la lignée de Wire) et des locaux qui assurent (vous les connaissez sans doute déjà). Soutenez-les, soyez-y.
http://lollipop.records.free.fr
Marseille Cosmopolite > es 6 et 7 à l’Affranchi
Première édition du festival imaginé par Ahamada Smis, ce Mc marseillais aux racines et influences métisses dont nous avons déjà loué les rendez-vous du même type du côté Plaine. Cette fois-ci, ce garçon posé passe à la vitesse supérieure en donnant une visibilité à ce qu’il est, sans doute, encore trop tôt pour qualifier de « scène » (voir p.5) mais dont tous les acteurs ont répondu très vite à cette invitation. Parmi lesquels David Walters, Boss One du 3e Œil, Pierre-Lau de Dupain ou Cyril Benhamou, autant de proches qui lui donneront la réplique lors d’une première soirée riche en freestyles, et appuyée par la présence du Soleil FX de Papet J, parrain logique de l’affaire. Le lendemain, Stéphane Leborgne, les Sons Of Gaïa et Imhotep enfonceront le clou, ce dernier présentant une version live exclusive de son album Blueprint. Concert(s) de la semaine.
www.colomberecords.com
King Automatic + Thundercrack > le 7 à la Machine à Coudre
Programmé il y a quelques mois au Cosmic’Up, qui connaît bien son affaire au rayon 50’s et 60’s, King Automatic est le projet solo d’un Nancéen féru de blues, celui-là même que l’on retrouve chez Bob Log III ou Petit Vodo, rejetons illégitimes de ce grand taré d’Hasil Adkins. Pour situer l’affaire : le bonhomme est seul sur scène avec son drum-kit, une guitare, un orgue Farfisa, un harmonica, un micro et un sampler pour faire le lien, et s’amuse à catapulter le son du Delta sur la scène du CBGB… Jouissif. On le retrouvera aussi ce soir avec Thundercrack, trio garage pour lequel il officie aux fûts, à l’occasion d’une soirée labellisée Bang ! Bang ! Records : montée avec le dénommé Rich Deluxe, cette petite structure entend présenter le meilleur des scènes londoniennes et nancéennes dans ce registre. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un aperçu la veille au Cosmic’Up…
6 mighty shots (Bang ! Bang ! Records) bangbang-records@hotmail.com
Akosh S & Gildas Etevenard > le 8 à la Meson
C’est à la Meson, où ils ont déjà confronté leurs univers, que l’on retrouvera Akosh S et Gildas Etevenard pour l’une des grandes affiches du festival Jazz sur la Ville. Après avoir chacun bien roulé leur bosse, le saxophoniste et son complice percussionniste se sont mis à collaborer sous des formes diverses, avant de réaliser que le duo reste la formule la plus propice à leurs ébats. Depuis, leurs univers respectifs se répondent et s’unissent lors de concerts qui ne sont jamais tout à fait les mêmes : une musique volontiers free qui supporte difficilement les frontières, et fait naître d’intenses moments dans notre imaginaire. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’au printemps dernier, Gildas entraînait Akosh pour un périple musical à travers les Balkans, de Marseille à la Turquie. Peut-être en ont-ils rapporté de quoi nous faire encore voyager…
Nem Kellett Volna (autoproduction) www.akosh-s.com
Ben Harper > le 9 au Dôme
Pour avoir eu la chance de le voir à l’époque de Fight for your mind, sur une petite scène des Alpes de Haute-Provence où la star jouait encore à hauteur d’homme, on sait que Ben Harper est de ceux qui marqueront leur temps. Pas tant pour avoir vendu dix millions d’albums, en s’imposant dans l’esprit des fans comme le plus digne héritier des grands (de Marley à Robert Johnson en passant par Hendrix), que pour avoir scrupuleusement suivi sa voie loin du star-system, en ne forçant jamais le trait du shaman pacifiste qu’il est de toute façon. On ne saurait donc lui faire le procès de creuser inlassablement le même sillon (son dernier double album aurait pu se limiter à un simple), même si on le sait capable de nous surprendre encore, pour peu qu’il se décide à sonder davantage ses racines noires, dans la lignée de son travail avec les Blind Boys Of Alabama.
Both sides of the gun (Virgin) www.benharper.net
PLX