Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés – (1h20 + bonus) de Marc-Antoine Roudil & Sophie Bruneau (Carlotta films)
Malgré sa présence dans de nombreux festivals, le documentaire de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil n’a pas connu en salle une carrière à la hauteur de… (lire la suite)
Malgré sa présence dans de nombreux festivals, le documentaire de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil n’a pas connu en salle une carrière à la hauteur de ses qualités. La caméra discrète des réalisateurs plonge au cœur d’une réalité sociale contemporaine : la souffrance, réelle, au travail. Ou comment de simples individus sont broyés par la machine économique pilotée par le dieu rentabilité. Au nom de la compétitivité, aidé par le spectre brandi du chômage et de la dégringolade sociale, le patronat créé ainsi une nouvelle forme d’esclavagisme moderne. Ceux-là mêmes que l’on retrouve ici, face aux médecins et psychologues du travail, exsangues, à bout de forces, aucunement maîtres de leur destinée. Saisissant.
EV