C’est la nouvelle série du moment, celle dont tout le monde parle, addictive et brillante, comme les Américains en produisent régulièrement, jusqu’au vertige, pour notre plus grand plaisir. Prison Break est une… (lire la suite)
C’est la nouvelle série du moment, celle dont tout le monde parle, addictive et brillante, comme les Américains en produisent régulièrement, jusqu’au vertige, pour notre plus grand plaisir. Prison Break est une histoire de frères : l’un est incarcéré pour un meurtre qu’il n’a pas commis et est sur le point d’être exécuté, l’autre est persuadé de son innocence, au point de se faire volontairement emprisonné pour le rejoindre et l’aider à s’évader ! A partir de là, le compte à rebours peut commencer et Prison Break emprunter à 24 son art du suspense tachycardique (cliffhangers monstrueux), à Lost sa virtuosité dans la narration tentaculaire (que de personnages et de sous-intrigues parallèles…) et, bien entendu, à Oz, la grande série de prison, sa violence physique/psychologique et les clans qui ghettoïsent et alimentent la vie carcérale (noirs, fachos, gays, mafieux, etc). Sans atteindre la tension malaisante de son aînée, Prison Break parvient quand même à faire vivre dans la saison 1 cette petite et tordue communauté mâle avec une certaine réussite. Au-dessus de la mêlée carcérale s’élève la bombe anatomique de l’année, Wentworth Miller, bab-boy malgré lui, tatoué de la tête aux pieds (du plan de la prison), à l’irréductible détermination, à la souffrance rentrée et au regard fascinant, le plus beau regard actuel de la télé US. Enfin, il est à noter que le nom de la prison, Fox River, est un petit clin d’oeil des scénaristes à la chaîne de droite qui diffuse la série…
HS
Prison Break, diffusée actuellement sur M6 tous les jeudis soirs