PSYCHE ROCK. Deux ans après Innerspeaker, Tame Impala confirme les espoirs qu’on a pu placer en eux. Bien évidemment, par leur producteur (Dave Fridmann), par les strates musicales qui s’imbriquent parfaitement en de merveilleux morceaux, légers et hypnotiques, et par leur capacité à évoquer les fantômes du passé tout en sonnant d’une façon très moderne, difficile de ne pas les comparer à certains de leurs contemporains, MGMT en tête. La reformation d’Olivia Tremor Control étant compromise, Midlake ayant déposé les armes après son premier LP, la flamme de Mercury Rev et des Flaming Lips ne semblant plus briller aussi fort, voici sans doute la meilleure façon de retrouver espoir en un rock psychédélique, érudit mais accessible, en 2012.
SV