Depeche Mode @ Dôme (le 1er février)
Babel Med @ Dock des Suds (du 16 au 18 mars)
Didier Super @ l’Embobineuse (le 17 avril)
Nashville Pussy @ Cabaret Aléatoire (le 19 avril)
Arctic Monkeys @ Moulin (le 14 mai)
Marsatac @ J4 (les 29 et 30 septembre)
David Walters @ Fiesta des Suds (le 20 octobre)
Abd Al Malik @ l’Affranchi (le 2 décembre)
Dionysos @ Dôme (le 8 décembre)
Butch Morris : Marseille Skyscraper @ Théâtre de la Criée (le 14 décembre)
Depeche Mode @ Dôme (le 1er février) Cela faisait dix ans que Depeche Mode ne s’était plus produit à Marseille, depuis un concert épique où Dave Gahan, camé jusqu’à la moëlle, avait enflammé la scène du Palais des Sports. Loin de la flamboyance des années fastes, la bande à Martin Gore a assuré cette année au Dôme un concert carré, un poil trop court mais définitivement bluffant : respect ! |
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Babel Med @ Dock des Suds (du 16 au 18 mars) Au-delà des soirées communautaires, point de salut pour les musiques du monde à Marseille ? Si : avec Babel Med, l’équipe de Latinissimo a trouvé le contrepoint parfait au gigantisme de l’événement qui a fait sa réputation (la Fiesta). Trois soirs de pure découverte, un marché pro, une clientèle au diapason : pour nous, ce festival mériterait bien trois semaines en octobre… |
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Didier Super @ l’Embobineuse (le 17 avril) Bon, ben c’était bien pourri, donc terrible. Didier Super à l’Embob’ (presque un pléonasme) pour une projection d’un film de vacances chez les pôvres (en Inde) avec en sus quelques « classiques ré-arrangés » à la guitare, c’est ce qu’on pouvait rêver de mieux pour le grand monde de la culture locale. Continuez comme ça, les enfants, vous irez loin (coin-coin). |
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Nashville Pussy @ Cabaret Aléatoire (le 19 avril) Ça n’a sans doute rien à voir, mais Birdy Nam Nam ou ESG, également bookés au Cabaret Aléatoire, auraient pu tout autant figurer à cette place : ambiance et concerts du feu de dieu. Va donc pour celui-là, rock’n’roll à mort, où une sorte d’Angus Young (AC/DC) au féminin s’est patiemment appliqué à s’asperger de bière en se frottant au service d’ordre. Très sympa. |
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Arctic Monkeys @ Moulin (le 14 mai) Sept mois après leur passage, le Moulin en tremble encore. Arrivés en terrain conquis — concert « sold out » trois mois avant le jour J —, les gamins de Sheffield n’ont pas déçu et ont fait oublier la prestation statique des Rakes (au même endroit en avril). Déroulant un set rock tendu et efficace, ils ont transformé l’essai de leur premier disque : le buzz a parfois du bon. |
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Marsatac @ J4 (les 29 et 30 septembre) Putain, huit ans ! Pour en arriver à une consécration méritée depuis presque autant… Cette année, les éléments n’ont pas eu raison du festival phocéen voué aux musiques actuelles. En amont : une organisation quasi-impeccable. Pendant : des concerts-culte (Mogwai, Rapture, Peaches…) sur un site ré-aménagé (et blindé). Après : rien ne devrait pouvoir les arrêter. |
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David Walters @ Fiesta des Suds (le 20 octobre) C’était donc l’année David Walters, et on l’a vu un peu partout : au Cabaret Aléatoire pour promouvoir son disque, au Moulin avec Dupain, à l’Affranchi avec ses potes de Marseille Cosmopolite… Mais c’est en ouverture de la Fiesta que l’on a pu jauger du chemin parcouru par ce réel showman. C’est écrit : dans un monde parfait, celui-ci devrait aller très loin. |
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Abd Al Malik @ l’Affranchi (le 2 décembre) Plutôt que d’écrire sur ce modèle brillant de la France de 2006, on avait choisi de lui laisser une page pour s’exprimer. Bien nous en a pris : Abd Al Malik a largement démontré sur scène (où il est épaulé par quelques fines lames du jazz) qu’il est l’un des seuls à savoir dire comme il faut des choses qui comptent, s’adressant à tous sans exception. Pas Grand Corps pourrave. |
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Dionysos @ Dôme (le 8 décembre) Même si on a déjà vu Dionysos en concert, lorsque le meilleur groupe français sur scène revient dans le coin, on ne fait pas sa fine bouche pour retourner illico les voir. Entre versions stade (Vélodrome) des titres de Monsters in Love et relectures noisy de hits fameux (Song for Jedi, Coccinelle), les Valentinois ont mis le Dôme à genoux (et l’une de nos copines aussi…) |
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Butch Morris : Marseille Skyscraper @ Théâtre de la Criée (le 14 décembre) Evénement : en ouverture du 4e Festival Nuit d’Hiver, organisé par le GRIM, l’Américain Butch Morris a donné sa toute première « conduction » d’orchestre en France. Le principe : diriger des musiciens (d’ici) sans partition, dans un geste improvisé qui élabore la musique sous vos yeux. On ne savait pas que Morgan Freeman était aussi souple (sauf en répèt’…) |