LA PENSION MARGUERITE – De Metin Arditi (Actes Sud)
Le roman s’égrène au rythme des heures d’une journée, celle d’Aldo Neri, violoniste de renom en tournée. Tout commence à huit heures… (lire la suite)
Le roman s’égrène au rythme des heures d’une journée, celle d’Aldo Neri, violoniste de renom en tournée. Tout commence à huit heures : Aldo reçoit des feuillets écrits par sa mère pendant la psychanalyse qui précéda son suicide. Le trac du concert enfle, mais ce sont surtout ses souvenirs d’enfance, présentés sous un nouvel éclairage, qui hantent le musicien. Comment des saltimbanques, artistes ratés, fille cachée, etc., finissent à la pension Marguerite et s’aiment comme ils peuvent. Au-delà de l’évocation de ces vies, c’est un éloge au pardon et à rompre avec la culpabilité que Metin Arditi nous livre dans ce nouveau roman, plus libre d’esprit que nostalgique. VB