Alpha Boogie > le 8 au Balthazar
Yusa > le 8 au Café Julien
Amp Fiddler > le 9 au Cabaret Aléatoire
Rona Hartner > le 9 au Poste à Galène
PHM > le 9 au Balthazar
Alpha Boogie > le 8 au Balthazar
Voici un groupe dont vous allez souvent entendre parler. Vous connaissez sans doute déjà Yvi Slan et son breakbeat aux accents rock, Dj Sky pour ses sélections soul ou les sculptures rétro-futuristes de Punky Benji. Mais vous ignorez encore que ces trois-là, récemment rejoints par un nouveau bassiste, ont un projet commun… On retrouve chez Alpha Boogie les amours musicales de chacun, sans que le tout ne respire le consensus. Un balancement instrumental imparable imprègne tous les morceaux, même lorsque ceux-ci lorgnent plus du côté rock garage que de la sensuelle syncope funky. Ici, pas de reprises, toutes les compositions sont originales. A l’époque du « dj roi », c’est un vrai plaisir de retrouver sur scène une musique en train de se faire, une basse chaloupée, un beat qui claque et les envolées acides du clavier ou de la guitare. C’est frais, c’est marseillais, c’est très bon.
www.myspace.com/alphaboogie
Yusa > le 8 au Café Julien
Remarquée en 2005 aux côtés de Lenine lors d’un enregistrement à La Cité de la Musique, Yusa est la nouvelle invitée de La Confrérie des Déménageurs de Son. Avec autant de curiosité que celle qui nous animait lors de la venue de Toumast ou de Leeroy, on ira entendre cette nouvelle voix de la scène cubaine qui, si elle n’a pas réussi à nous convaincre sur disque, nous séduira très certainement sur scène. Un concert, un before et un after assurés par Big Buddah et Armando Cox aux platines, de bonnes choses à grignoter, un planteur bien parfumé… Autant de bonnes raisons de se rendre jeudi au Café Julien, d’autant plus que le prix d’entrée de ces soirées-concert est dérisoire (cinq euros !). Philanthropes les Déménageurs, d’autant plus que leurs soirées respirent vraiment la convivialité. Au pays du transport de son, La Confrérie ne souffre d’aucune concurrence.
Breathe (Nocturne) www.yusa.co.uk
Amp Fiddler > le 9 au Cabaret Aléatoire
Lorsqu’il a sorti son premier album en 2004, Waltz of a ghetto fly, Amp Fiddler possédait déjà un background musical plutôt intéressant : collaborateur de George Clinton pendant plus d’une décennie, il avait aussi travaillé avec Moodymann et Prince… Mais ce compositeur, chanteur, claviériste et producteur sait aussi s’entourer de musiciens talentueux (regardez bien le bassiste – ils ne sont pas nombreux à jouer comme ça) pour faire ressurgir sur scène toute l’énergie de sa musique. Entre soul et funk, ses concerts ressemblent à une énorme jam disco-funk, et on a même parfois l’impression d’écouter de la house, mais une house organique, vivante et terriblement sexy. Son nouvel et second album laisse présager du meilleur pour cette première date à Marseille, qui inaugure la 5ème édition du festival Bol de Funk.
Afro strut (Genuine/Pias) www.ampfiddler.com
Rona Hartner > le 9 au Poste à Galène
Elle est belle, elle est sexy, elle est actrice, chanteuse, et fait partie de ces gens dont on pourrait facilement dire qu’ils ont tout pour eux. Assister au concert de Rona Hartner sera certainement pour nous – admirateurs mâles – la seule possibilité de l’approcher. Toutefois, la déception guettera ceux qui attendent d’elle une musique proche de l’univers des films de Tony Gatlif, avec violons et mélancolie à tous les étages. Sa musique est plutôt une juxtaposition anarchique de tout ce qu’elle aime, du jazz à la techno, en passant bien sûr par les musiques tziganes. Les mauvaises langues diront que son dernier album ressemble à un sound-system de laveurs de pare-brises, avec son lot de tubes eurodance du genre pitbull-terrier, mais on préfèrera en retenir sa voix et sa manière de chanter, vraiment libre, qui nous rappelle une autre alien musicale : Nina Hagen. Sur scène, ça promet !
www.ronahartner.com
PHM > le 9 au Balthazar
Ceux qui ont eu un jour la chance de voir sur scène Rahzel ou Killa Kella, d’écouter sur disque Biz Markie ou Doug E. Fresh, le savent : faire de la musique uniquement avec la bouche relève de la magie. La human beat-box, cette discipline du hip-hop certainement la moins accessible, est aussi sûrement la plus spectaculaire. Mieux que de faire la toupie sur la tête, de scratcher avec les doigts de pied ou de raconter les déboires du quartier en se tenant l’entrejambe, elle demeure une pratique à part car elle représente (et c’est peut-être la seule) une musique purement… humaine : P.H.M (Pure Human Music) est un collectif marseillais qui la pratique, avec beaucoup de talent. Ses trois membres ont, en plus d’une dextérité rare, les idées larges car ils s’aventurent joyeusement du côté du ragga ou de la drum & bass. Il faut absolument les voir une fois sur scène !
www.myspace.com/purehumanmusic
nas/im