The High Llamas – Can cladders (Drag City/Discograph)
Cela fait déjà quinze ans que l’Irlandais Sean O’Hagan a mis sur pied l’une des plus belles entreprises de réhabilitation pop de l’histoire : au fil de son œuvre, les fantômes de Brian Wilson, Burt Bacharach… (lire la suite)
Cela fait déjà quinze ans que l’Irlandais Sean O’Hagan a mis sur pied l’une des plus belles entreprises de réhabilitation pop de l’histoire : au fil de son œuvre, les fantômes de Brian Wilson, Burt Bacharach, Joao Gilberto ou Ennio Morricone (autant d’influences assumées) ressurgissent sans jamais affoler une écriture singulière, lumineuse comme le soleil couchant sur les Rocheuses. Affranchi du travail de production réalisé à maintes reprises par une clique chicagoanne (John McEntire, Jim O’Rourke…) pourtant très à son aise, ce nouvel album ne déroge pas à la règle et privilégie un certain classicisme (les arrangements de cordes). Bref, on ne remerciera jamais assez Brian Wilson de n’avoir pu enregistrer Smile à la fin des 60’s : a contrario, les High Llamas auraient-ils vu le jour ?
PLX