Les proies du vampire – (Mexique – 1957 – 1h25) de Fernando Mendez (Bach Films)
Avant que la Hammer ne s’empare de Dracula et ne lui en fasse voir de toutes les couleurs, le cinéma mexicain avait, lui, déjà revisité le mythe du vampire à sa manière. Et quelle manière ! Sous les traits…
Avant que la Hammer ne s’empare de Dracula et ne lui en fasse voir de toutes les couleurs, le cinéma mexicain avait, lui, déjà revisité le mythe du vampire à sa manière. Et quelle manière ! Sous les traits intrigants de German Robles (acteur ressemblant étrangement à Sarkozy), ces Proies du vampire captivent à bien des égards. Le spectateur est emmené dans une histoire en huis clos (quasi) où mystères et menaces s’invitent sans cesse. Du côté technique, on notera un noir et blanc magistralement soigné qui donne au comte Duval/Dracula un prestige que n’aura jamais Christopher Lee. On remarquera parallèlement la simplicité, l’ingéniosité et l’efficacité frappantes des effets spéciaux (notamment lors des transformations). Les Proies du vampire, en plus d’être une excellente surprise, connaîtra une suite aussi réjouissante… Tout un programme.
LV