AFFICHONS LA MÉMOIRE, AFFICHONS L’HISTOIRE DU 5 NOVEMBRE
AFFICHONS LA MÉMOIRE
AFFICHONS L’HISTOIRE DU 5 NOVEMBRE
Ventilo, Le Ravi et le Collectif du 5 novembre organisent
un concours d’affiches
pour collecter notre mémoire et nos cris
à l’occasion de la commémoration
du deuxième anniversaire du 5 novembre 2018
et des effondrements de la rue d’Aubagne.
Nous vous proposons de réaliser des affiches qui permettraient à chacun.e de se souvenir de cette date et de la période qu’elle a ouverte.
Couchez sur papier votre mémoire, votre espoir, votre revanche, votre envie, votre combat, vos idées…
Le jury sélectionnera 2 affiches :
l’une pour la tirer en couverture du numéro du 28/10 de Ventilo l’autre pour la publier en page centrale du Ravi du 2/11
Toutes les autres feront l’objet d’une exposition de rue et seront affichées sur les murs de Noailles la première semaine de novembre.
En espérant qu’elles y restent longtemps !!
Belle et colorée parce que vous voulez célébrer les initiatives réussies et les victoires des habitant.es, optimiste et criarde parce que vous souhaitez conjurer ces moments difficiles, sombre et énergique parce que vous avez ce cœur-là, documentée et textuelle parce que vous voulez archiver vos sentiments, envoyez-nous votre affiche avant le 22/10 à affiches5novembre@riseup.net
Le 5 novembre 2018 a été l’un des jours récents les plus tragiques pour notre ville : 8 de nos voisin.es ont disparu sous les décombres de leur maison et plusieurs milliers d’autres ont fait les frais d’une crise sans précédent, devant renoncer à leur logement et à leur équilibre à la hâte et sans explications, passant d’hôtels en hôtels, d’appart-hôtels en meublés sordides en attendant un probable point de chute.
A ce jour, plus de 500 personnes délogées sont toujours dans des hôtels.
De très nombreuses familles sont restées depuis lors en logement temporaire, loin de leur vie quotidienne, de leurs repères, loin de l’école de leurs enfants.
Et la majorité des immeubles évacués sont toujours en attente de travaux.
La crise fait encore de nombreuses victimes.
N’oublions jamais que c’est le peuple, les Marseillais.es et leurs proches, qui ont permis d’amortir le choc de cette tragédie
que personne ne parvient à expliquer dans la deuxième ville de France.
Luttes gagnées, revendications justes, combats toujours en cours, les citoyens ont tenu les murs de la ville pendant deux ans.
Aujourd’hui, nous demandons à ces murs de dire cette histoire,
de montrer notre mémoire : affichons-la !!!
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