Programme de courts-métrages de Camille Zéhenne, Lana Z Caplan, Lingyun Zheng, Pegah Pesalar, Suneil Sanzgiri, Karen Russo, Julian Pedraza, Aisha Azab, Zachary Epcar et Félix Fattal (1h29)
Le monde contre volonté de fiction contre le désespoir
de Camille Zéhenne, 2019, France, 12 min
La ville de Bourdel se dote d’un nouveau programme immobilier : Les Beaux d’or, un éco quartier où regarder les coccinelles et garer sa voiture sans faire de créneaux. Mais petit à petit les humains qui y habitent ont eu une crise du sens et ils ont quitté la ville qui est désormais peuplée d’animaux. Le maire aussi a fait un discours d’adieu suite à l’échec de son programme immobilier. Aujourd’hui le dernier habitant de la ville flotte dans les airs
Autopoeisis
de Lana Z Caplan, 2019, USA, 7 min
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Blooming
de Lingyun Zheng, 2019, Chine/US, 13 min
Blooming parle d’amour et de maladie. Un peintre veut dessiner les fleurs du printemps. Mais le rose lui cause des réactions allergiques.
Lost in Her Hair (Monday)
de Pegah Pesalar, 2019, Iran/US, 6 min
Lost in her hair (Monday) débute par une jeune fille iranienne excitée qui se prépare pour son premier jour d’école. Pendant que sa mère lui brosse les cheveux et l’habille, elle discute hors champ des spécificités culturelles avec des membres de sa famille.
At Home but not at Home
de Suneil Sanzgiri, 2020, US/India, 11 min
Un essai d’exploration de l’identité, du cinéma et de la libération à travers des entretiens Skype avec le père du cinéaste qui a grandi sous le colonialisme portugais en Inde. Utilisant diverses méthodes et modes de vision à distance, ce film interroge la construction de l’artifice et de la mémoire à travers l’image en mouvement.
Junkerhaus
de Karen Russo, 2019, UK, 8 min
Junkerhaus est tourné dans la résidence de Karl Junker (1850-1912) qui a consacré sa vie à la construction de sa maison à Lemgo, en Allemagne. Réflexions, projections et changements de lumière donnent vie à des formes abstraites qui animent les surfaces et les structures, dressant ainsi un portrait psychologique qui offre un autre regard sur l’architecture de Junker comme expérience mystique et visionnaire.
Regina’s Regime
de Julian Pedraza, 2020, Espagne/Colombie, 7 min
Regina 11 est le pseudonyme de Regina Betancourt de Liska, figure atypique et multiforme de la culture populaire colombienne. Bien que son nom soit presque toujours associé à la sorcellerie et aux superstitions, elle a créé, à travers son iconographie et ses performances, son propre monde plein de références à la fois insolites et disparates. Son potentiel idéologique et son charisme particulier l’ont amenée à fonder le Mouvement Unitaire Métapolitique à la fin des années 70, devenant ainsi une pionnière mondiale de la représentation politique des femmes.
I Was Bit
de Aisha Azab, 2020, Egypte, 3 min
J’ai été mordue par un chien.
Billy
de Zachary Epcar, 2019, US, 8 min
La reconstitution d’une scène d’un soap opera ouvre ce psychodrame domestique. Un regard inquiet sur les affres de la décoration d’intérieur et sur l’enchevêtrement illimité des choses.
Après nous le déluge
de Félix Fattal, 2019, France, 17 min
La pluie est tombée. La ville est devenue froide et vide, peuplée par des hommes engendrés par les machines. Leurs cœurs pourrissent évacuant toute émotion. Dans ce monde Kevin s’est réveillé sans souvenir et le béton aux tripes. Un soir, il rencontre Linsey qui essaye d’échapper à la violence des nouveaux hommes. Alors pour eux il ne reste que la vitesse pour revoir la mer et se noyer dans la chaleur du regard de l’autre.