6 courts métrages de Cecilia Mangini ^(V.O.)

Seule femme cinéaste du néoréalisme italien, Cecilia Mangini filme les marges de sa région natale des Pouilles et de la banlieue romaine dès la fin des années 50.

Son ami Pier Paolo Pasolini signe les poésies populaires en dialecte et les textes des trois premiers courts métrages de ce programme.

Étrangers à la ville

1958, 11 min

Le chant des marécages

1961, 10 min

Stendali

1963, 11 min

Tommaso

1965, 35 min

Être femme

1965, 28 min

Visages

2019, 5 min

Cecilia Mangini naît en 1927 dans les Pouilles, région pauvre et agricole du sud de l’Italie , elle devient photographe et réalisatrice dans les années 50. Après la guerre, une nouvelle génération de cinéastes dont Giuseppe Ferrara , Gianfranco Mingozzi , Luigi Di Gianni , Lino del Fra et Cecilia Mangini donne naissance à un renouveau du cinéma italien, le néoréalisme . Elle est la seule femme de ce groupe. Dès lors, elle écrira et réalisera des documentaires photographiques ou cinématographiques sur l’Italie divisée entre les traditions et la modernité, enregistrant les visages, les gestes du travail manuel et les corps des travailleurs, des familles et des marginaux. Elle aime travailler en tandem ou en collectif, c’est l’une de ses caractéristiques que l’on retrouvera dans notre programmation.

Son amitié avec le poète cinéaste Pier Paolo Pasolini se concrétisera dans une collaboration fructueuse, il écrira et donnera sa voix à des textes composés pour trois courts-métrages documentaires qui de ce fait forment un ensemble.