Depuis 20 ans, le baromètre de crédibilité des médias indique la même chose : 50% des français ne font pas confiance aux médias français. Apparemment une personne sur deux n'accorde que peu de crédit à ce qu'elle entend aux informations tous les jours.
Et pourtant, tout le monde continue d'écouter, de regarder, de s'informer. Sans s'insurger, sans faire de remous. En pensant simplement à développer son esprit critique pour déjouer les pièges lancés par les médias de masse. Il y a quelque chose de terrible dans ce constat.
Ne pouvons nous pas remettre en question qu'il ne devrait pas y avoir de pièges à débusquer ?
Nous proposons ici une fresque théâtrale sans tabous, une comédie exutoire sur le monde médiatique devenu uniforme et grotesque en poussant les situations réelles dans leurs retranchements absurdes.
Avec Audrey Mallada - Angélique Baudrin - Thomas Nucci en alternance avec Grégoire Baujat
Dans ce 2e épisode, les ordures s’accumulent au soleil. Les habitants de la résidence, malgré leurs efforts, voient l’énorme tas d’immondices trônant devant l’entrée augmenter plus vite que le tas d’ordures de la cité voisine. Ils soupçonnent leurs voisins de venir la nuit se délester chez eux d’une partie de leurs ordures. Très vite la guerre entre les deux cités est déclarée.
SÉRIE LA CHIENLIT
La saga La Chienlit retrace l’histoire d’une ville en proie à une grève des éboueurs. On y voit les habitants d’une résidence privée, le personnel municipal de la ville et un groupe d’éboueurs grévistes se débattre dans des monceaux d’ordures au propre comme au figuré. La grève est le prélude d’un enchaînement incontrôlé de catastrophes politiques et sociales : scandales mis à jour, incendies volontaires, émeutes, couvre-feu, formation de milices bourgeoises… On assiste au déferlement sur la ville de policiers, de communicants, de journalistes, de consultants en développement personnel, de black-blocks, etc.
La Chienlit, c’est la chronique d’un grand dérèglement, où toute une population ne sachant que faire de sa liberté va laisser parler ses instincts les plus profonds, comme si le chaos ambiant avait libéré en elle une force primitive, inexpugnable, et peut-être source de renouveau.
Fulu Miziki Kolektiv est un collectif d’artistes multidisciplinaire basé au cœur de l’Afrique, dans la capitale congolaise Kinshasa. Depuis plusieurs années, ses membres passent beaucoup de temps à conceptualiser un orchestre fait à partir d’objets de récupération trouvés dans les poubelles, des instruments sans cesse en mutation, toujours à la recherche de nouvelles sonorités.
La fabrication de leurs propres instruments, costumes de performance et masques est essentielle à leur démarche. Leur son unique supporte un message panafricain de libération artistique, de paix et un regard sévère sur la situation écologique de la République Démocratique du Congo et du monde entier. Pour le collectif tout peut être récupéré et ré-enchanté.
https://www.journalventilo.fr/fulu-miziki-au-kfe-quoi-forcalquier/
Paul Cayre