Design, histoires du présent

Ghassan Salameh est artiste, designer, et curateur libanais. Après avoir obtenu un master en European Design Labs de l'IED de Madrid, il développe sa pratique entre l'Europe et le Liban, ainsi que le Moyen-Orient. Aujourd’hui son travail est axée sur la programmation culturelle et la curation dans divers domaines, notamment le design, l'architecture, l’urbanisme et les interventions dans l'espace public.

Cette rencontre s’appuiera sur deux projet réalisés ces dernières années : la direction de la Beirut Design Week 2018 sur le thème "Design & la Ville", où les designers et créatifs ont collaboré avec des praticien.n.e.s de diverses disciplines et secteurs pour aborder les problématiques centrales de la ville, tant dans l'espace public que privé ; et "Under Design Lebanon", une exposition de recherche et de mise en avant cartographique visant à offrir un aperçu réaliste des entités opérant au milieu des crises sociales, politiques et économiques qui traversent actuellement le Liban.
Ghassan Salameh évoquera également son engagement dans l'activisme urbain avec des exemples sur les thématique de la collaboration, la localité, la collectivité, l'intersectionnalité et la responsabilité en design. Une occasion d'échanger et de mettre en regard des perspectives concrètes autour de principes et d'initiatives portés par des designers.

Cycle "Histoires de design"

Cette rencontre inaugure une nouvelle série de rendez-vous consacrés au design : conférences, lancements, ateliers, rencontres… Tout au long de l’année, nous vous inviterons à partager des moments conviviaux consacrés à ce champ protéiforme dont nous soutenons la pluralité et le dynamisme depuis la création de notre structure.
Le pluriel est ici important : il n’est pas question de dresser une Histoire du design, mais bien au contraire, d’aborder le sujet par petits bouts, à l’écoute des expériences personnelles, au travers de rencontres avec ceux qui font et questionnent ce territoire. Et ainsi, petit à petit, contribuer à alimenter ce qui pourrait être un récit non officiel de cette pratique, encore opaque pour le plus large public et pourtant indissociable de notre quotidien.
Avec également le désir de mettre en lumière la richesse de la scène marseillaise, de tisser des liens avec les créateurs de l’espace méditerranéen, et d’explorer ceux existant avec les pratiques artistiques voisines.