Cécile Bouffard et Anne Bourse - Ricochette

Installation. Commissariat : Oriane Durand

Assis sur son canapé, le détective ricochette dans sa tête afin d’élucider l’énigme. Des objets empaquetés, balancés d’une fenêtre à l’autre, le message passe. 

Obsession, mouvement de la main, allers-retours et va-et-vient, du griffonnage à la griffure, les œuvres d’Anne Bourse, objets du quotidien, un lit, un rideau, une lampe, marqués de l’empreinte du stylo jusqu’à ce que la douceur se fasse douleur, ou le contraire. Allo, oui, parle-moi, raconte-moi. Le cerveau de la main se déconnecte, chacun vit sa vie. 

Le travail de Cécile Bouffard aime créer le trouble. Quelle est cette chose ? Réconfortante, forme souple mais dure, contours fonctionnels mais non un clin d’œil, de la sorcellerie. Les indices s’accumulent, la perception bascule de l’autre côté, du familier, de l’étrange ou de l’inconfort. Au corps mais aussi au cerveau, elles s’ajustent à l’intérieur, avec ses courbes se glissent, à l’envi de se brûler les ailes.

Le Berceau
Jusqu'au 6/06 - Le week-end sur RDV à leberceau@yahoo.fr
Entrée libre
https://p-a-c.fr/le-festival
15 rue du Berceau
13005 Marseille