Ce qu'il nous reste

Nos souvenirs peuvent être dépeints comme des paysages désolés ou, au contraire, des coutumes et archives choyées qu’on tente de se réapproprier et de transmettre de nouveau.

En tant que personnes queer et racisées, nous nous sommes forcément construit.es avec un pan de notre histoire (personnelle ou intergénérationnelle) qu’il nous manquait. Parfois même, il n’y a eu personne pour nous transmettre le langage, les traditions ou encore à nous aider à cultiver un héritage de souvenirs. Cette exposition a pour but de créer un mémorial de nos cultures, de nos traditions, de nos souvenirs (bons ou mauvais), de laisser une trace de nos corps et de nos pensées.

Qu’est-ce qu’il nous reste lorsqu’on est mis·es à nu ? Que garde-t-on du passé et de nos corps mouvants ? Qu’est-ce qu’on transmet à notre tour, en tant que « futur·es ancêtres » ?

Un workshop sera proposé du 6 au 8 janvier - Libérer les traumatismes raciaux :
(Des propositions de) chemin(s) pour réparer nos cœurs et nos corps

Comment la mémoire affecte-t-elle notre réalité ?

Ce workshop invite à réfléchir aux manières dont les traumatismes raciaux intergénérationnels affectent la réalité de toustes et sont stockés dans nos corps. En communauté, plusieurs exercices seront proposés, afin de commencer à réparer nos coeurs et nos corps des discriminations raciales. Il s’adresse à toutes les personnes - racisées et blanches - se questionnant sur les effets que laissent les traumatismes sur nos corps et comment, il est possible de les libérer vers une douleur propre.

Ce workshop s’appuie entre autre, sur le livre « my grandmother’s hands. Racialized Traumas And The Pathway to Mending our Hearts and Bodies. » que l’on peut traduire en français par : « Les mains de ma grand-mère. Les traumatismes raciaux et le chemin pour réparer nos coeurs et nos corps. » écrit par le thérapeute afro-américain Resmaa Menakem.

Guidés par Médyna Harfouche professeur•e certifié•e de yoga restoratif, les participant•es pratiqueront des exercices de libération des traumatismes. Certains s’inspirent de la pratique du yoga, de la méthode T.R.E - tension, stress, trauma release (tension, stress, libération des traumas) et de pratiques de régulation du système nerveux."

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