Exposition des diplômé·es 2024 du DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) en art et design de l’école des Beaux-Arts de Marseille — INSEAMM. Commissariat : Salma Mochtari
Pour la troisième année consécutive, l’école des Beaux-Arts de Marseille a le plaisir de présenter l’exposition de ses diplômé·es. L’exposition sera par la suite ouverte au public pendant plusieurs semaines et ponctuée de temps de médiation pour la rendre accessible au plus grand nombre.
Pensée comme une œuvre collective, cet événement vient clore le cursus des futur·es diplômé·es et leur offre un tremplin à leur sortie de l’école.
Après le succès des expositions Habitacles dont le commissariat a été assuré par Jeanne Mercier, puis DRIFT – Dérapage contrôlé par Karin Schlageter, c’est au tour de Salma Mochtari, chercheuse et curatrice, d’accompagner les jeunes artistes et designers.
Membre du collectif curatorial et éditorial Qalqalah قلقلة depuis 2020, la pratique de Salma Mochtari prend souvent appui sur les circulations conceptuelles entre les champs de l’art et la philosophie contemporaine.
Dans quelques semaines, elle dévoilera les œuvres et les productions qu’elle a spécifiquement sélectionnées pour ce grand rendez-vous annuel. Assemblées autour d’une narration commune, les pièces présentées conserveront toutefois leur singularité et l’esprit de leur auteur·ice. Dans une époque tourmentée comme celle que nous traversons, cette jeune génération créative portera en étendard ses espoirs communs et ses revendications intimes pour participer à la construction d’un monde nouveau.
L’exposition des diplômé·e·s du DNSEP en art et design de l’école des Beaux-Arts de Marseille — INSEAMM est organisée en partenariat avec Fraeme et la Friche la Belle de Mai.
Salma Mochtari est chercheuse et curatrice basée entre Marseille et Arles.
À partir des cas spécifiques des absences archivistiques et des études noires, elle travaille les généalogies présentes et à venir entre les études critiques contemporaines, décoloniales et queer.
Elle a été responsable de la programmation discursive à KADIST Paris entre 2020 et 2022, où elle a développé une programmation éditoriale et curatoriale ancrée dans les enjeux sociaux et politiques contemporains. En 2022, elle est affiliée à la coopérative de recherche des Beaux-Arts de Clermont où elle travaille “Ce que les Black Studiesnous font faire”. Depuis 2023, elle est chargée de recherche à LUMA Arles où elle développe une programmation discursive et éditoriale à l’intersection de l’art et des sciences humaines et sociales.
En 2023, elle est rapporteuse pour les Prix AWARE et mène avec Qalqalah قلقلة Losing Ground,une résidence de recherche sur les disparitions institutionnelles (au Kunstencentrum Buda, Belgique, avec l’artiste Mounira al Solh et les curatrices Line Ajan et Virginie Bobin), et Enough History,une programmation discursive sur les politiques du dire-vrai (avec la curatrice Virginie Bobin, au Tanzquartier à Vienne, Autriche).
Elle a présenté ses recherches dans plusieurs écoles d’art, universités et centres d’art tels que la Villa Arson (2022), ESAAA Annecy (2022), Tanzquartier à Vienne (2022), Tashweesh Festival (2022), MEP Paris (2023), Ecole des Beaux-Arts de Marseille (2023), Mudam Luxembourg (2023), Mucem – Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (2023), CAPC Bordeaux (2023) et a écrit sur les œuvres d’artistes établi·es et émergent·es tels que Louisa Babari, Cindy Bannani, Salim Bayri, Diyae Bourhim, Rahima Gambo, Rose Lowder, Randa Maroufi, Ghita Skali, Renee Stout et Ruth G. Waddy.