Les Nuits Métis
Du 27 au 29 juin à Miramas, les Nuits Métis se prennent une fois de plus au jeu du mélange des publics, du partage des musiques et de la célébration festive des cultures mondiales. En cette année d’olympiades, l’incontournable festival miramasséen conforte sa place majeure sur le podium des rendez-vous familiaux les plus chauds de l’été.
Pour leur 31e édition, les Nuits Métis déclarent ainsi leur flamme aux artistes venues du Kenya, du Maroc, d’Espagne, de Palestine, du Liban, de France, de Mauritanie, du Bénin, du Chili et de Guinée pour perpétuer cette tradition légendaire de grande fête populaire et planétaire.
Dans l’écrin majestueux du plan d’eau Saint Suspi, le festival sait se faire généreux avec 13 concerts gratuits, 6 déambulations festives, un spectacle de théâtre de rue, des installations en arts visuels, un village gourmand et une journée de rencontres professionnelles dédiée à la coopération internationale. Ici, l’esprit des Nuits Métis porte haut ses valeurs humaines : plus chaud, plus beau et plus solidaire !
Article paru le mercredi 12 juin 2024 dans Ventilo n° 498
Les Nuits Métis
Scènes de mélange
Pour leur trente et unième édition, les Nuits Métis retrouvent le majestueux plan d’eau Saint Suspi de Miramas pour déclarer leur flamme aux artistes de la sono mondiale. Au programme, treize concerts gratuits, des déambulations festives, des arts visuels, un village gourmand et une journée de rencontres professionnelles dédiée à la coopération internationale. Que la fête commence !
En cette année olympique, le désormais bien installé festival honore encore une fois toutes les cultures et convie des artistes de toute la planète à fêter l’été. Le Kenya, dont Miramas est ville d’accueil et d’entraînement pour les J.O., est particulièrement à l’honneur, notamment via une installation d’arts visuels nous invitant à un voyage au cœur de Nairobi. Et avant le grand raout à Saint Suspi, le Théâtre La Colonne accueille Edward Kamau, alias Sweet Street Opera, pour un concert métissé dont seul cet alchimiste sonore, doté d’une triple culture (un père kenyan, une mère anglaise, une vie désormais provençale), a le secret. Par ailleurs, les deux soirées au plan d’eau seront inaugurées par la Batucada de la Famille Géant, soit d’immenses personnages parés pour l’occasion des couleurs du Kenya et qui ont pris l’habitude de déambuler au son des percussions de la fanfare Vents Métis. Le festival se fait comme toujours globe-trotter et convie des artistes du Maroc, d’Espagne, de Mauritanie et d’ailleurs pour un moment de convivialité et de partage autour des « musiques du monde ». Le premier soir, le groupe Nnawa ouvrira les festivités avec sa soul teintée de hip-hop et de ragga, tandis que les Madrilènes de La Ganga Calé serviront un mélange explosif de funk, salsa, reggae et ska à la sauce latino. Enfin, le multi-instrumentiste Hocine Benameur, virtuose du oud, proposera son « souk system », ou la réjouissante rencontre entre musique électronique et orientale. Le lendemain, les locaux de Chu Chi Cha, nouveaux hérauts de l’électro-cumbia, ouvriront le bal, avant de passer le relai à la joyeuse troupe de La Caravane Passe : vingt ans de tournées, autant de prestigieuses collaborations, six albums… on ne présente plus ces trublions nomades ! Ce dernier soir sera aussi l’occasion de (re)découvrir le duo parisien qui a su se faire un nom dans le reggae, Jahneration. Avec un live techno à la sauce méditerranéenne, Olkan et La Vipère Rouge devraient clore les festivités dans une transe contagieuse.Amélie Falco