The Turbo A.C.’s
Comme à son accoutumée, le Molotov n’a pas peur d’offrir son plancher aux tapeurs de pied invétérés. On débranche les cerveaux, on ravive notre toujours fumante flamme punk rock, on se secoue le ciboulot à s’en dézinguer les vertèbres comme tout bon amateur du genre — et ça soulage à tous les coups. À l’instar d’autres mouvances de la branche rockeuse, le punk garage semble éternel, et le moule à tubes d’origine semble être encore la référence de fabrication. Il n’y a qu’à écouter les riffs déchaînés, la batterie effrénée, les guitares saturées et le graillon vocal des New-Yorkais de The Turbo AC’s pour s’en rendre compte ; créé en 1996, le quartet double guitare (portée en position cache sexe, of course)/basse/batterie gère les codes de ce style immortel jusqu’au bout des ongles (sales ?). Tatouages, jeans troués, lunettes noires, tirage de gueule sur toutes les photos de com’ : on est en plein dedans. Les quadras cadets de Social Distorsion s’offrent une tournée à la française dont l’affiche en rouge et noir nous annonce la couleur via un sous-titre chargé de poésie : Live fast / Die slow. Tout un programme.
LPB
> Le 8/11 au Molotov (6e)