Ambre (Etat-Unis – 1947) d’Otto Preminger (Sidonis)
Cette année fut sans conteste, parmi les reprises du répertoire classique, celle de Preminger, dont de nombreuses sorties en salles, une poignée d’éditions DVD et une grande rétrospective à la Cinémathèque de Paris (jusqu’au 8 octobre) permettent de saisir l’œuvre démiurgique au sein du cinéma américain. Même si Ambre est peut-être un film mineur dans la cinématographie de Preminger, il permet d’y découvrir les obsessions du cinéaste, en l’occurrence la place de l’individu dans la société qui l’entoure. Avec au générique Linda Darnell et Cornel Wilde, Ambre nous plonge dans l’Angleterre du XVIIe siècle, à travers la vie d’Ambre, jeune courtisane rêvant de gloire et de richesse. Otto Preminger reste une intrigue plutôt inclassable dans l’histoire du cinéma, et nous ne saurions vous conseiller de sauter dans un train redécouvrir en copie neuve son chef-d’œuvre, Laura (avec la fascinante Gene Tierney), copieusement projeté à la Cinémathèque lors de cette rétrospective.
EV